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Les menaces US, le Grand Moyen-Orient et la réduction de la Finul au menu des discussions

Même si la visite surprise et éclair (19 heures) d’il y a quelques jours du ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, reste entourée d’un véritable halo de mystère, il n’en reste pas moins que plusieurs points ont pu être éclaircis, à en croire des sources diplomatiques bien informées citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil Fleyhane. D’abord, Téhéran serait inquiet après les menaces lancées par le président US, George W. Bush, après sa réélection – notamment des menaces de raids contre les centrales nucléaires iraniennes. Un haut diplomate iranien affirme à ce sujet que les membres de l’Union européenne comprennent la position de Téhéran, estimant cependant que ces pays n’ont pas réussi à convaincre Washington de la sincérité du régime iranien. Ensuite, Téhran reste circonspect, voire inquiet, concernant le projet américain du Grand Moyen-Orient. Kamal Kharazi a d’ailleurs justifié l’absence de son pays au sommet de Rabat des ministres des AE du G8 et de 22 pays proche-orientaux par la crainte que ce projet n’augmente l’hégémonie US au P-O mais aussi en Iran, en Afghanistan et au Pakistan. Troisième point : l’insistance du chef de la diplomatie iranienne à évoquer avec les responsables libanais et syriens les résultats de la récente visite à Beyrouth de la délégation palestinienne de haut niveau présidée par Abou-Mazen. Kamal Kharazi voulait également se pencher sur les prochaines élections en Irak, le 30 janvier 2005. Enfin, le ministre et ses hôtes libanais ont discuté des récentes rumeurs évoquant une réduction du mandat de la Finul au Liban-Sud, ainsi que le soutien de Téhéran à Beyrouth. Mahmoud Hammoud remettra d’ailleurs à l’ambassadeur iranien en milieu de semaine une estimation des besoins les plus urgents du Liban.

Même si la visite surprise et éclair (19 heures) d’il y a quelques jours du ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, reste entourée d’un véritable halo de mystère, il n’en reste pas moins que plusieurs points ont pu être éclaircis, à en croire des sources diplomatiques bien informées citées par notre correspondant au palais Bustros, Khalil...