Place de l’Étoile Berry réaffirme devant les députés sa préférence pour la grande circonscription (photo)

Nabih Berry n’en démord pas : c’est la proportionnelle et la grande circonscription qu’il veut et qu’il continue de défendre, à l’heure où le seul point de convergence entre toute l’opposition et la majorité des loyalistes s’avère être la petite circonscription. Son credo, le président de la Chambre l’a réitéré hier devant les députés, place de l’Étoile, au cours de ses rituelles rencontres du mercredi avec eux. « Quel que soit le découpage, que les circonscriptions soient grandes ou petites, la véritable représentativité ne sera pas assurée si l’on adopte le scrutin majoritaire. Parce que, dans tous les cas, une partie importante des citoyens restera dans la marge ; le nombre des marginalisés dans les petites circonscriptions équivaudra d’ailleurs à celui des exclus dans les grandes », a dit le n° 2 de l’État. En soulignant en outre que le scrutin majoritaire ne respecte pas l’esprit de l’accord de Taëf lorsqu’il évoque la coexistence et l’unité nationales. « Pour cela, il faut la grande circonscription et la proportionnelle », a-t-il martelé. Parmi les parlementaires à s’être déplacés auprès du chef de l’Assemblée : Antoine Khoury, Ahmed Hbous, Bahia Hariri, Nader Succar, Walid Eido, Ali Khalil, Abdel-Latif el-Zein, Samir Azar, Salah Honein, Jean Oghassepian, Gebrane Tok, Mohammed Kabbani, Antoine Haddad, Khalil Hraoui, Ali Hassan Khalil, Anouar el-Khalil, Mohammed Hajjar, Fayçal Daoud, Wajih Baarini, Sami Khatib, Serge TerSarkissian, Georges Najm, Ali Bazzi, Marwan Farès, Nasser Kandil, Atef Majdalani, Nehmetallah Abi-Nasr, Saleh Kheir, Ghassan Moukheiber, Nabil de Freige et Kassem Hachem. Les députés ont compris de Nabih Berry qu’une séance plénière était prévue dans le début de l’année à venir. Le président de la Chambre a également reçu les ministres du Travail, Assem Kanso, des Affaires sociales, Ghazi Zeaïter, ainsi que la ministre d’État chargée des Relations avec le Parlement, Wafa’Diké Hamzé. Signalons enfin que le député de Tripoli, Négib Mikati, s’est rendu hier auprès du ministre de l’Intérieur, Sleimane Frangié, pour lui présenter son projet de loi électorale, basée sur un mélange de scrutin majoritaire et à la proportionnelle.