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Actualités - CHRONOLOGIE

Baabda - C’est Lahoud qui présidera le Conseil des ministres aujourd’hui Loi électorale : large consensus sur les cazas d’avant-Taëf (photo)

Rien d’officiel ou de définitif encore, mais il est très probable que les prochaines élections législatives soient organisées sur la base de la loi électorale qui était en vigueur en 1960, et qui a servi aux scrutins de 1964, 1968 et 1972, ont indiqué hier des sources politiques bien informées. Selon ces sources, c’est la formule qui recueille l’adhésion du plus grand nombre de groupes politiques, et c’est par conséquent celle que les autorités publiques pourraient adopter, si elles souhaitent être fidèles aux engagements qu’elles ont pris en la matière. Le chef de l’État, indiquent ces sources, a procédé, au cours des quelques semaines écoulées, à des consultations au sujet de la meilleure formule électorale et serait parvenu à la conclusion que la majorité rejette la large circonscription qui a servi de base aux trois scrutins organisés au cours des années 90. La conviction du chef de l’État repose, en partie, sur des données chiffrées qu’il a eu le loisir d’examiner. « La tendance dominante est à l’adoption des petites ou moyennes circonscriptions. L’idée de l’adoption du caza tel qu’il se présentait avant l’accord de Taëf, et le découpage de Beyrouth tel qu’il était avant Taëf, trouve un écho favorable auprès de la majorité des groupes politiques », ont souligné les sources citées. En tout état de cause, la question figurera en tête des entretiens que le chef de l’État aura avec le patriarche maronite, au siège patriarcal de Bkerké, samedi 25 novembre, après la messe de Noël. La question de la loi électorale avait figuré au centre de l’entretien hebdomadaire, hier, entre le chef de l’État et le président de la Chambre, Nabih Berry. Ce dernier a également fait le point, pour le chef de l’État, de sa visite officielle en Turquie au cours de laquelle il a notamment rencontré le chef de l’État turc. M. Berry a affirmé, en fin de réunion, que le Parlement s’emploiera à examiner et à approuver la loi électorale aussi tôt qu’il en recevra le projet. Parlant de la situation régionale, le président de la Chambre a plaidé en faveur d’une vigilance constante, afin de ne pas se laisser surprendre « à discuter du sexe des anges, pendant que les murs de Constantinople tombent ». Nominations aujourd’hui en Conseil des ministres Avec le chef du gouvernement, M. Omar Karamé, le chef de l’État a parlé du travail des ministères et des nominations administratives prévues en Conseil des ministres, aujourd’hui. « Le chef de l’État m’a informé qu’il présidera, demain (aujourd’hui) la réunion du Conseil des ministres », a déclaré par la suite M. Karamé. On apprend, de source bien informée, que le Conseil des ministres procédera aux nominations suivantes : – IDAL : président du conseil d’administration, Tarek Fakhreddine. – Hôpital gouvernemental de Bouar : président du conseil d’administration, Dr Charbel Azar. Par ailleurs, il sera procédé à la nomination d’un président pour le conseil d’administration de l’Hôpital gouvernemental de Beyrouth. Enfin, on souligne que le ministre de l’Intérieur va publier d’un coup toutes les nominations qui auront lieu en son ministère, et que celle de Youssef Hleiss est acquise à la direction de la circulation. Le chef de l’État a également reçu hier le ministre de la Justice, Adnane Addoum, avec lequel il a examiné la bonne marche de l’institution judiciaire, après le récent train de nominations et permutations auquel il a procédé, ainsi que le député Robert Ghanem, le gouverneur de la Banque du Liban et les directeurs des divers organes de sécurité.
Rien d’officiel ou de définitif encore, mais il est très probable que les prochaines élections législatives soient organisées sur la base de la loi électorale qui était en vigueur en 1960, et qui a servi aux scrutins de 1964, 1968 et 1972, ont indiqué hier des sources politiques bien informées.
Selon ces sources, c’est la formule qui recueille l’adhésion du plus grand...