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Actualités - CHRONOLOGIE

Honein pour un retrait syrien militaire, politique et sécuritaire simultané

Le député Salah Honein a estimé hier que pour que le retrait syrien soit crédible, il faut qu’il se déroule simultanément à trois niveaux différents : militaire, politique et sécuritaire. Dans un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, M. Honein a indiqué que l’objectif des redéploiements syriens doit être le retrait, conformément à la Constitution, à l’accord de Taëf et à la 1559. Expliquant cette position, le député de Baabda a rappelé que le retrait syrien répond d’abord à une exigence formulée dans l’alinéa « a » du Préambule de la Constitution : « Le Liban est un État souverain, libre, indépendant, une patrie définitive pour tous ses fils. » Il répond ensuite à la clause de l’accord de Taëf sur la présence des forces syriennes. « Dans le document, la présence syrienne n’est pas liée à la paix régionale, comme ils le prétendent, ni à la protection du flanc de la Syrie. Le mandat octroyé par les Américains aux Syriens l’a été en fonction d’un cahier des charges. Les Syriens ont obtenu le mandat, et ont appliqué autre chose que ce que le cahier des charges mentionnait », a indiqué M. Honein, notant que la période de deux ans n’est pas seulement liée au redéploiement des forces syriennes dans la Békaa, mais aussi par un accord entre les deux gouvernements qui déterminera la dimension et la durée de la présence des troupes syriennes dans la Békaa. « Par conséquent, ni les autorités syriennes ni le pouvoir libanais qui en découle n’ont respecté le calendrier prévu par Taëf », a indiqué le député. Concernant enfin la 1559, M. Honein a estimé que ce dernier a vu le jour après l’échec des Syriens et du pouvoir, quinze ans après, à appliquer Taëf. « La résolution n’est pas une ingérence dans les affaires internes, parce que le Liban a signé la Charte de l’Onu alors qu’il était souverain et indépendant », a-t-il indiqué. Une résolution n’a pas à être soumise à un référendum, elle est applicable de facto et n’a pas besoin de mécanisme d’application interne, et nul ne peut être en même temps pour une loi et refuser son application, a-t-il souligné. « Le pouvoir affirme qu’il est prêt à appliquer la 1559, mais à condition que toutes les résolutions internationales soient appliquées au préalable. Est-il prêt à accepter une telle logique au plan interne, et à commencer lui-même par appliquer les lois avant de demander aux autres de le faire ? » a-t-il conclu.
Le député Salah Honein a estimé hier que pour que le retrait syrien soit crédible, il faut qu’il se déroule simultanément à trois niveaux différents : militaire, politique et sécuritaire.
Dans un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, M. Honein a indiqué que l’objectif des redéploiements syriens doit être le retrait, conformément à la Constitution, à...