Une petite école, construite par les pères jésuites à Aïn Ebel (Liban-Sud) durant l’occupation israélienne et désaffectée depuis le retrait israélien, a été transformée en usine pour produire le sirop de caroube. Cette initiative a été prise par le président du conseil municipal, Imad Khoury, avec la collaboration du YMCA, et un financement de l’USAid et de l’Unido, pour un montant d’environ 50 000 dollars. Cette usine s’est avérée très utile pour les propriétaires de vergers dans la région, où les caroubiers sont nombreux et de bonne qualité. Marie Sader, responsable du projet, prend en charge la totalité de la production, qui a atteint 2 000 kilos durant l’année 2002/2003. Ce qui n’est pas vendu localement est écoulé dans les pays voisins. La production du sirop de caroube peut s’étaler sur toute l’année, en fonction de la quantité de caroube disponible. L’usine emploie une dizaine de personnes. Durant la saison d’été, grâce à une installation de séchage placée sur le toit de l’usine, des tomates sont séchées et conditionnées, destinées surtout à l’exportation. Une petite partie du bâtiment a été reconvertie en laiterie, et on n’attend plus que les équipements adéquats pour lancer ce projet.
Une petite école, construite par les pères jésuites à Aïn Ebel (Liban-Sud) durant l’occupation israélienne et désaffectée depuis le retrait israélien, a été transformée en usine pour produire le sirop de caroube. Cette initiative a été prise par le président du conseil municipal, Imad Khoury, avec la collaboration du YMCA, et un financement de l’USAid et de...
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