Depuis le « niet » de Walid Joumblatt aux ouvertures syro-libanaises à son égard, les milieux proches du pouvoir et de Damas semblent avoir décidé de « mettre le paquet » : chaque jour apporte son lot d’invectives. Hier, cependant, c’est un nouveau fusible qui a sauté. Du perron de Bkerké, le ministre des Déplacés, Talal Arslane, a lancé le signal de la curée non...
Actualités - CHRONOLOGIE
L’ex-Premier ministre déplore les polémiques actuelles mais réaffirme son alliance avec le chef du PSP Après Joumblatt, les loyalistes prennent Hariri pour cible(photo)
le 16 décembre 2004 à 00h00
Depuis le « niet » de Walid Joumblatt aux ouvertures syro-libanaises à son égard, les milieux proches du pouvoir et de Damas semblent avoir décidé de « mettre le paquet » : chaque jour apporte son lot d’invectives. Hier, cependant, c’est un nouveau fusible qui a sauté. Du perron de Bkerké, le ministre des Déplacés, Talal Arslane, a lancé le signal de la curée non pas contre M. Joumblatt, relégué au rang de « paravent », mais contre l’ancien Premier ministre Rafic Hariri lui-même, accusé d’avoir financé la conférence du Bristol et même d’avoir « tout » fomenté. Cédant aux outrances verbales en vogue ces jours-ci, M. Arslane n’a pas hésité à parler du « serpent de Koraytem ».
Du Golfe où il se trouve, l’intéressé a complètement ignoré ces propos, affirmant même à la chaîne al-Arabiya qu’il déplorait les polémiques actuelles, tout en faisant comprendre qu’il comptait rester l’allié de Walid Joumblatt.
Le PSP, lui, n’était pas en reste, conseillant à Omar Karamé d’administrer des tranquillisants aux frais du ministère de la Santé à certains de ses ministres atteints de « délirium tremens ».
Depuis le « niet » de Walid Joumblatt aux ouvertures syro-libanaises à son égard, les milieux proches du pouvoir et de Damas semblent avoir décidé de « mettre le paquet » : chaque jour apporte son lot d’invectives. Hier, cependant, c’est un nouveau fusible qui a sauté. Du perron de Bkerké, le ministre des Déplacés, Talal Arslane, a lancé le signal de la curée non...
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