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Liban-Turquie - Erdogan favorable à un axe regroupant aussi la Syrie et l’Irak Berry plaide pour une paix régionale fondée sur les principes de Madrid

Clou de la visite en Turquie du président de la Chambre, Nabih Berry: sa rencontre avec le médiatique, et charismatique, chef du gouvernement turc, Rajab Tayyeb Erdogan. En présence de plusieurs membres du cabinet turc et des officiels libanais qui accompagnent Berry. Erdogan a accueilli ce dernier d’un retentissant « Ahlan wa sahlan » et leurs échanges ont duré une heure et demie. Le Premier ministre turc a souligné le resserrement des liens bilatéraux au cours des deux dernières années. À la faveur, faut-il, de la politique de rapprochement avec le monde arabe suivie par le gouvernement turc de coloration islamiste modérée. Erdogan a qualifié la relation entre les deux contrées d’historique. Ce qui est certainement exact, mais peut-être pas très appréciable, étant donné les drames que ce pays avait pu vivre sous occupation ottomane. Il a cependant touché plus juste, en affirmant qu’aujourd’hui « les rapports ne doivent pas se limiter aux parlements, mais se centrer sur une vision politique commune des questions régionales ou internationales. » Il a appelé de ses vœux une promotion des relations économiques et commerciales, indiquant que les exportations turques ont été de 150 millions de dollars l’an dernier, contre 70 millions d’importations. Il a souligné, au sujet du conflit israélo-arabe, qu’il faut une solution de paix globale, passant par la relance des deux volets syrien et libanais, aux côtés du volet palestinien. Il a souhaité un axe quadripartite unissant son pays à l’Irak, au Liban et à la Syrie, qu’il va visiter la semaine prochaine, puis le Liban au printemps. Tandis que son ministre des AE va visiter Israël et les Territoires, en mission exploratoire. Berry, dans son mot, a rendu hommage au développement enregistré par la Turquie sous Erdogan. Il s’est félicité du rapprochement turc avec les Arabes. En souhaitant la promotion des liens commerciaux et économiques. Il a répété qu’il faut revenir à l’esprit de Madrid, pour une paix globale sur tous les volets. Il a souligné que la réputation de radicalisme de la Syrie n’est pas justifiée. Puisque c’est le président Assad qui a appelé dernièrement à la reprise des négociations, sans conditions préliminaires. Il a estimé que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne constituerait une victoire pour le dialogue des civilisations, de l’islam et du christianisme, pour contrer la thèse du choc des civilisations qui a pris corps après le 11 septembre. Par ailleurs, Berry a rencontré les ambassadeurs arabes accrédités à Ankara, en présence de notre propre ambassadeur, Georges Siam. Il a été ensuite l’hôte d’un dîner donné en son honneur par son homologue turc.

Clou de la visite en Turquie du président de la Chambre, Nabih Berry: sa rencontre avec le médiatique, et charismatique, chef du gouvernement turc, Rajab Tayyeb Erdogan. En présence de plusieurs membres du cabinet turc et des officiels libanais qui accompagnent Berry. Erdogan a accueilli ce dernier d’un retentissant « Ahlan wa sahlan » et leurs échanges ont duré une heure...