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Actualités - CHRONOLOGIE

Pour Téhéran, al-Manar « ne fait que refléter la réalité de l’occupation »

Présente à Paris dans le cadre d’un programme de coopération, une délégation parlementaire présidée par Bahia Hariri et formée des députés Antoine Khoury, César Moawad, Élie Aoun et Mosbah Ahdab a commenté l’affaire de la chaîne al-Manar, soulignant l’importance du rôle de la France comme garante des libertés. La délégation s’est étonnée des mesures prises par le CSA français (Conseil supérieur de l’audiovisuel), appelant l’organisme français à revenir sur sa décision. Les parlementaires libanais, qui se sont rendus au Sénat français, ont également rapporté à l’issue de leur réunion que les sénateurs rencontrés estiment que les mesures prises par le CSA ne constituent en aucun cas un changement de la politique de la France au Liban ou dans le monde arabe. Par ailleurs, à Téhéran, le ministère iranien des Affaires étrangères a estimé hier qu’une interdiction d’al-Manar par la France ne servirait à rien et que la chaîne ne faisait que « refléter les réalités » de l’occupation israélienne des territoires palestiniens. « Al-Manar ne fait rien d’autre que refléter les réalités de la terre occupée », a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza Asséfi. « Fermer un organe de presse, cela ne revient qu’à éluder une question », a-t-il dit. « De telles approches ne résolvent rien, c’est au régime sioniste qu’il appartient de changer de politique », a ajouté M. Asséfi.
Présente à Paris dans le cadre d’un programme de coopération, une délégation parlementaire présidée par Bahia Hariri et formée des députés Antoine Khoury, César Moawad, Élie Aoun et Mosbah Ahdab a commenté l’affaire de la chaîne al-Manar, soulignant l’importance du rôle de la France comme garante des libertés.
La délégation s’est étonnée des mesures prises...