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Arslane s’en prend à la France et au maître de Koraytem

En dépit des appels du Premier ministre, Omar Karamé, au calme, des voix ministérielles continuent de s’élever critiquant la gestion de l’ancien cabinet et alimentant la tension sur la scène politique. Hier, le ministre des Déplacés, Talal Arslane, s’en est vivement pris à l’ancien chef du gouvernement, Rafic Hariri, sans le nommer, l’accusant d’avoir transformé l’État « en mini-État de corruption » et d’avoir « préservé l’État ferme, où l’on parvient à ses fins uniquement par la force ». M. Arslane, qui s’est référé à M. Hariri en utilisant la troisième personne du pluriel, a indiqué qu’ils « ont présidé les gouvernements, instaurant les cartels et dilapidant les biens publics. En fait, durant douze ans, c’est le capitalisme sauvage qui a prévalu ». « Ils ont refusé la réforme, traitant les institutions de l’État dans une logique mercantile », a-t-il dit. « Ils ont miné la relation entre le peuple et la présidence de la République, et violé la décision de Beyrouth, distribuant les dollars et obtenant le plus grand nombre de députés dans une seule circonscription électorale », a-t-il affirmé. M. Arslane s’en est pris également à la France, regrettant qu’elle « oublie sa propre histoire et devienne le facteur des États-Unis dans la région ». Et de conclure que « la France devrait se souvenir des plaques commémorant l’indépendance à Nahr el-Kalb, et elle sait que le Liban a bel et bien dépassé l’époque du mandat ».
En dépit des appels du Premier ministre, Omar Karamé, au calme, des voix ministérielles continuent de s’élever critiquant la gestion de l’ancien cabinet et alimentant la tension sur la scène politique.
Hier, le ministre des Déplacés, Talal Arslane, s’en est vivement pris à l’ancien chef du gouvernement, Rafic Hariri, sans le nommer, l’accusant d’avoir transformé...