EXPOSITION Laudi Abilama à Deir el-Kalaa Country Club (Photo)

La jeune artiste dit avoir, depuis qu’elle était toute petite, aimé faire de la création artistique. Il est donc tout naturel que Laudi Abilama consacre ses études (depuis cinq ans) à la maîtrise des différentes techniques dans le domaine des arts visuels. Actuellement en Angleterre, où elle est inscrite au Surrey Institute of Art and Design, elle donne à voir huit toiles au Deir el-Kalaa Country Cub. Les œuvres exposées – en acrylique, usant d’une technique spéciale pour rendre le fini «craquelé» – reflètent son intérêt pour la culture populaire et représentent des personnages idolâtrés par les Libanais. On l’aura compris, les grandes influences de Laudi sont le pop art et notamment le pape de ce mouvement, Andy Warhol. «La culture libanaise est très colorée, dit-elle. Mais, malheureusement, très peu d’artistes s’en inspirent. C’est la raison pour laquelle je consacre cette exposition à des icônes de notre culture pop». À travers ces toiles, Laudi voudrait attirer l’attention des Libanais sur des éléments de leur vie quotidienne et de la société dont ils devraient tirer de la fierté. Il y a là, entre autres, Amr Diab et Haïfa Wehbé. «Il est vrai que beaucoup de gens critiquent cette dernière, mais il y a une bonne partie du peuple qui l’admire et voudrait lui ressembler.» La jeune artiste touche également à la publicité, un domaine qui la passionne et qui lui rend la pareille puisque deux spots (des campagnes pour la Journée mondiale contre le sida et pour des œuvres de charité) ont remporté des prix à MTV UK. M.G.H.