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Actualités - CHRONOLOGIE

SPECTACLE - Ce soir et demain, à 20 heures, salle Montaigne «Le Médecin malgré lui» de Molière, mis en scène par Christophe Cotteret (photo)

Christophe Cotteret, metteur en scène français et directeur de la troupe Arcinoleteher (fondée à Paris en 1997 et installée aujourd’hui à Bruxelles), est un habitué des planches libanaises. Cela fait deux ans qu’il vient ponctuellement à Beyrouth y présenter des pièces classiques et contemporaines. On se souvient de «Retour», créée en 2002 au théâtre Béryte de l’USJ. Une pièce «visuelle», qui traitait du rapport de la mémoire à l’image. Des Fourberies de Scapin, jouée en 2003, au CCF, ou encore d’Enfantillages, passée un peu en silence, en octobre 2004, au théâtre Monnot. Cette fois, c’est au Médecin malgré lui, de Molière qu’il s’attaque, dans une création faite en collaboration avec des comédiens libanais, et qu’il donnera à voir ce soir et demain à 20h, à la salle Montaigne du CCF (20h), avant d’entamer, jusqu’en mars, une tournée dans les écoles du pays. Le metteur en scène, qui aime, dit-il, «explorer successivement des univers différents: pièces classiques, visuelles, burlesques, psychologiques, répertoire Shakespearien...», est actuellement dans sa phase « Molière ». «C’est un auteur très populaire, notamment au Liban, et qu’il est intéressant de traiter de manière à mettre ses textes, vieux de 350 ans, à la portée du public d’aujourd’hui.» Ce que Christophe Cotteret fait en « en rajoutant dans la farce dans cette pièce ». Par contre, Don Juan, qu’il a déjà programmée pour l’année prochaine, sera traitée dans un registre «métaphysique», mettant plus l’accent sur le propos philosophique qui s’en dégage. Entre farce traditionnelle et commedia dell’arte, Le médecin malgré lui, revisitée par Cotteret, sera jouée dans «des décors volontairement épurés. L’espace scénique est assez simple afin de mieux mettre en valeur le jeu et le corps des acteurs. Et les costumes, plutôt contemporains, ont été créés à partir d’influences tirées de plusieurs pays et époques. On a plus travaillé sur les formes, pour accentuer le côté burlesque, en gonflant, par exemple, exagérément la silhouette de Sganarelle». La trame, elle, n’a pas été modifiée. Sganarelle (campé par Sébastien Gentil), faiseur de fagots, bat un jour sa femme (Martine, interprétée par Léa Rogliano). Pour se venger, celle-ci le fait passer pour un médecin. Il devra soigner Lucinte (Maria Harfouche), la fille de Géronte, un riche bourgeois (Raymond Hosni). Ce qui va lui rapporter beaucoup d’argent mais aussi quelques ennuis, car Lucinte, amoureuse de Léandre (Élie Mitri), feint la maladie pour éviter un mariage forcé.... Autour de ces personnages-clés gravitent bien évidemment des rôles secondaires. Roger Ghanem joue le rôle de Lucas, le valet un peu rustre de Géronte. Camille Bertrand celui de Jacqueline, la nourrice de Lucinte, et le metteur en scène s’est réservé le rôle de Valère, l’intendant du bourgeois. Christophe Cotteret, qui affirme que les comédiens se sont énormément amusés durant les répétitions, soutient que ce spectacle s’adresse tant, sinon plus aux adultes qu’aux enfants. En espérant qu’il fera autant le bonheur des petits que des grands... Z.Z. * Réservation et renseignements: 01/420234 – 03/948742.


Christophe Cotteret, metteur en scène français et directeur de la troupe Arcinoleteher (fondée à Paris en 1997 et installée aujourd’hui à Bruxelles), est un habitué des planches libanaises. Cela fait deux ans qu’il vient ponctuellement à Beyrouth y présenter des pièces classiques et contemporaines. On se souvient de «Retour», créée en 2002 au théâtre Béryte de...