Baabda Priorité à la réforme administrative

Encore une fois, le président de la République met l’accent sur la priorité de la réforme administrative. En relevant qu’à cette fin, il faut conforter la réhabilitation des organismes de contrôle, récemment entamée par des nominations. Étant donné qu’il leur appartient de remettre les pendules à l’heure. En luttant contre la corruption, la gabegie, le gaspillage, l’incurie et le clientélisme. Pour que les services publics regagnent la confiance de la population. Le président Lahoud a développé ces thèmes en recevant Nicolas Daïya, nouveau président du conseil de discipline, venu le remercier pour la confiance placée dans sa personne. Et certifier que l’instance punitive qu’il dirige ne manquera pas à sa mission correctrice. Car elle joue un rôle capital, à son sens, dans la régulation de la marche du travail dans les administrations. Par ailleurs, le président Lahoud a reçu les remerciements de l’ambassadeur du Liban auprès du Saint-Siège, Naji Abi Assi, pour les condoléances présentées à la suite du décès de son frère. L’entrevue a également été l’occasion d’un échange sur l’état des rapports avec le Vatican ainsi que sur les complications régionales ou internationales. Démarche également protocolaire d’un autre diplomate de carrière : l’ambassadeur Antoine Dahdah a offert au président Lahoud un exemplaire de son ouvrage sur l’œuvre d’Ibn Malek. Un essai analytique de 700 pages, édité en Arabie saoudite. Livre qui s’adresse surtout aux spécialistes comme aux universitaires. Et dont la mise en forme a pris trois ans. Les préceptes grammaticaux ou prosodiques d’Ibn Malek ont longtemps prévalu dans le monde arabe. Le président Lahoud a félicité l’ambassadeur Dahdah, dont c’est le 21e ouvrage, pour sa contribution à l’enrichissement de la culture, de la pensée comme de la littérature arabes. Par ailleurs, le président Lahoud a accordé audience hier à Joseph Abou Charaf, venu évoquer divers problèmes kesrouanais de développement. Puis à l’initiateur du projet d’investissements arabes ou autres dit Marina-Dbayé, Joseph Khoury.