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Actualités - CHRONOLOGIE

Nucléaire - El-Baradei attend une lettre confirmant le retrait de la demande de Téhéran pour une exemption Vers un accord final entre l’Union européenne et l’Iran à l’AIEA

Un accord paraissait imminent sur le gel de l’enrichissement de l’uranium iranien et sur une résolution présentée par les Européens hier soir à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a indiqué son porte-parole. « Il y a un sentiment d’optimisme au Conseil des gouverneurs » de l’AIEA, a déclaré le porte-parole, Mark Gwozdecky. L’Iran avait demandé mercredi que 20 centrifugeuses de recherche soient exemptées d’un accord de coopération conclu avec trois pays européens (Allemagne, France et Grande-Bretagne) et donc du gel de toutes les activités liées à l’enrichissement de l’uranium, que Téhéran avait proclamé lundi. « Une fois que la question des centrifugeuses est résolue, les Européens feront un examen final », a précisé M. Gwozdecky. Selon un diplomate occidental, le directeur général de l’AIEA, Mohammed el-Baradei, attendait une lettre des Iraniens confirmant le retrait de la demande d’exemption. Si cette lettre est jugée acceptable par l’agence onusienne chargée de vérifier la non-prolifération, et qu’elle confirme la mise sous surveillance des centrifugeuses en cause, elle sera transmise aux trois États européens – Allemagne, France et Grande-Bretagne, selon cette source. Le Conseil des gouverneurs, l’exécutif politique de 35 membres de l’AIEA, est réuni depuis jeudi à Vienne. S’il y avait entente de tous, le conseil devrait se retrouver aujourd’hui après-midi, mais si un obstacle de dernière heure devait survenir, alors le débat sur une résolution par consensus serait repoussé à lundi, selon l’AIEA. Le principal négociateur, Hossein Moussavian, a aussi déclaré à l’AFP qu’un accord était proche. « Il n’y a aucun doute qu’à l’heure actuelle nous respectons pleinement nos engagements » concernant la suspension de l’enrichissement, avait auparavant affirmé M. Moussavian. Alors que les autres centrifugeuses qui servent à enrichir l’uranium ont été mises sous scellés par les inspecteurs de l’AIEA en début de semaine, la demande d’exemption formulée mercredi avait paru remettre en cause l’accord entre Européens et Iraniens du 7 novembre à Paris. Téhéran s’y engage à une pleine suspension de ses activités d’enrichissement, une « mesure de confiance » qui va au-delà des obligations du Traité de non-prolifération (TNP) mais que lui demande la communauté internationale pour garantir que les Iraniens ne sont pas en train de fabriquer l’arme nucléaire comme le pense Washington. Les États-Unis se sont ralliés ces derniers jours, sans enthousiasme, à la résolution de compromis européenne, mais ils se disent convaincus de la « mauvaise foi » de Téhéran. Le président Mohammed Khatami avait qualifié, jeudi, de mauvais le dernier projet des Européens. Mais un haut dignitaire religieux iranien, l’ayatollah Ahmed Janati, s’est dit confiant dans une issue favorable des travaux en cours à Vienne. « Il est exclu que le dossier aille devant le Conseil de sécurité. L’affaire va vers sa normalisation », a déclaré l’ayatollah Janati, qui dirigeait la prière du vendredi à Téhéran.
Un accord paraissait imminent sur le gel de l’enrichissement de l’uranium iranien et sur une résolution présentée par les Européens hier soir à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a indiqué son porte-parole. « Il y a un sentiment d’optimisme au Conseil des gouverneurs » de l’AIEA, a déclaré le porte-parole, Mark Gwozdecky.
L’Iran avait...