Il aura fallu moins de vingt-quatre heures après les déclarations, à Damas, du Premier ministre Omar Karamé, pour que la joute verbale sur les prochaines législatives commence entre le pouvoir et l’opposition. Au « non » formel du chef du gouvernement à la présence d’observateurs internationaux pour la surveillance du processus électoral dans six mois, le patriarche maronite, Mgr Sfeir, a répondu laconiquement dans un entretien à RFI : « Quand on n’a pas peur de tricher, on salue l’envoi d’observateurs. » Le député Farès Souhaid a fait écho, sur le terrain politique, aux positions du patriarche, estimant que la présence d’observateurs « n’est pas une honte ». Quant à l’ancien président Amine Gemayel, il a affirmé, à l’occasion du début hier de la rallonge du mandat Lahoud, qu’il s’agissait là de « la prorogation du vide et de la corruption ».
Il aura fallu moins de vingt-quatre heures après les déclarations, à Damas, du Premier ministre Omar Karamé, pour que la joute verbale sur les prochaines législatives commence entre le pouvoir et l’opposition. Au « non » formel du chef du gouvernement à la présence d’observateurs internationaux pour la surveillance du processus électoral dans six mois, le patriarche...
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