La nouvelle de l’assassinat de Margaret Hassan suscite un tollé international Soixante policiers irakiens kidnappés, le Nord sunnite toujours en effervescence (photo)

Pas de répit hier dans l’infernal cycle de la violence en Irak. On apprenait ainsi hier que plus de 60 policiers irakiens ont été enlevés dimanche dans un hôtel près de la frontière avec la Jordanie. Les policiers sont une cible privilégiée de la guérilla qui ne les épargne quasiment jamais. La guérilla qui opposait encore une résistance farouche mais très localisée à Falloujah, hier. D’autres villes sunnites du nord du pays, telles que Ramadi ou Baïji, étaient en revanche toujours en effervescence. Les combats y opposant les forces de la coalition à la guérilla ont fait quelque 20 tués pour la seule journée d’hier. À Mossoul, le calme semblait toutefois revenir en soirée. Le monde était par ailleurs sous le choc, hier, de la nouvelle, non confirmée officiellement mais quasi certaine, de l’assassinat de l’otage britanno-irakienne Margaret Hassan. Une exécution condamnée de Londres à Dublin, en passant par Paris, Berlin et la Ligue arabe. À Bagdad, l’époux de la responsable humanitaire était en deuil, refusant de quitter sa maison située dans un quartier modeste de la capitale.