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Joumblatt une nouvelle fois à la rescousse de Hariri

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a pris une nouvelle fois la défense du Premier ministre, Rafic Hariri, en critiquant les tentatives visant à lui imputer la responsabilité de tous les maux que connaît le pays. « Si l’objectif est d’écarter Rafic Hariri, qu’on lui dise franchement que sa présence n’est plus jugée opportune dans la phase actuelle. Mais c’est une erreur que d’attendre ainsi et de paralyser (les institutions) afin de lui en imputer en fin de compte la responsabilité », a déclaré M. Joumblatt dans une interview au journal koweïtien as-Siassa. « La question n’est pas de savoir si M. Hariri est encore une nécessité nationale ou pas. On est seulement contraint d’admettre que le Premier ministre continue jusqu’à cet instant de jouir de relations politiques arabes et internationales importantes desquelles nous pouvons bénéficier. Il a prouvé cela à la conférence de Paris II, mais les effets de Paris II ont été ultérieurement mis en panne », a-t-il estimé. M. Joumblatt a mis l’accent sur la nécessité de se préparer aux prochaines échéances de la dette publique. « On m’a dit qu’entre 2004 et 2005, le Liban devra verser 6 milliards de dollars ou plus. Comment se procurer cet argent si nous ne procédons pas à une réforme administrative pour réduire les dépenses de l’État ? » s’est-il interrogé. Il a préconisé la mise au point d’un plan prévoyant « la compression des dépenses du secteur public sécuritaire et civil ». Affirmant que « rien n’est encore tranché pour ce qui est de l’élection présidentielle », M. Joumblatt a nié avoir déclaré qu’il serait favorable à une prorogation du mandat du président Émile Lahoud si la situation régionale le nécessitait. « Je n’ai pas dit cela. J’ai dit que l’option de la prorogation ne serait pas très populaire, mais que tout devrait être étudié en son temps. Jusqu’ici, je n’ai rien étudié. »
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a pris une nouvelle fois la défense du Premier ministre, Rafic Hariri, en critiquant les tentatives visant à lui imputer la responsabilité de tous les maux que connaît le pays.
« Si l’objectif est d’écarter Rafic Hariri, qu’on lui dise franchement que sa présence n’est plus jugée opportune dans la phase actuelle. Mais c’est une erreur...