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Funérailles - Hariri a été présenter samedi ses condoléances à la famille du défunt Les derniers hommages à Zaki Nassif, l’homme qui a consacré sa vie à son art (photos)

Les funérailles officielles et populaires de Zaki Nassif, le chantre du terroir, ont été célébrées avant-hier samedi à 11h à l’archevêché grec-catholique de la rue de Damas, avant qu’il ne soit transporté à Machghara, sa ville natale, où il a été enterré au milieu d’une foule considérable et particulièrement émue. Le chef de l’État, Émile Lahoud, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Premier ministre, Rafic Hariri – qui s’est rendu plus tôt au siège de l’archevêché présenter ses condoléances à la famille du défunt –, étaient respectivement représentés par le ministre d’État Michel Moussa, le député de Beyrouth Nabil de Freige et le ministre des Finances Fouad Siniora. Étaient également présents l’ancien chef de l’État Élias Hraoui, l’ancien Premier ministre Rachid el-Solh, ainsi que les représentants du vice-président du Conseil Issam Farès, du ministre de l’Information Michel Samaha, du commandant en chef de l’armée le général Michel Sleimane, et du directeur général de la Sûreté générale Jamil Sayyed. Sans compter – outre la famille et les proches de Zaki Nassif – le conseiller de presse du président de la République, Rafic Chélala, Daoud Sayegh, conseiller politique de Rafic Hariri, le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury, l’ancien ministre Élias Hanna, les anciens députés Jamil Chammas et Pierre Daccache, le directeur de Radio-Liban Fouad Hamdane, le président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbacki, l’ancien secrétaire général du PCL Georges Haoui, le président de la Ligue grecque-catholique Maroun Abou-Rjeily, le directeur du Conservatoire Walid Gholmieh, le président de l’association des compositeurs et éditeurs de musique Élias Nasser, ainsi qu’un grand nombre d’artistes, de chanteurs, de poètes, de personnalités politiques, sociales, syndicales et religieuses, et d’habitants de Machghara et de la Békaa. Dans son oraison funèbre, l’archevêque grec-catholique de Beyrouth, Mgr Youssef Kallas, a mis l’accent sur la passion incommensurable du défunt pour la musique, une passion qui a pris le pas sur tout le reste et « pour laquelle Zaki Nassif a tout quitté ». Il a consacré sa vie à son art, qu’il a commencé par apprendre auprès de grands artistes français, américains et russes, pour travailler ensuite à Radio Proche-Orient, puis à Radio-Liban. Mgr Kallas a rappelé que Zaki Nassif avait participé au renouveau de l’art auquel il s’est voué, par le biais notamment de productions au Festival de Baalbeck ou en redonnant au folklore libanais un nouvel et salutaire élan. À l’issue de la messe, le ministre Moussa a décerné à Zaki Nassif à titre posthume la médaille de l’Ordre du Cèdre au rang d’officier. La fanfare de Machghara a ensuite interprété une des plus belles et des plus émouvantes œuvres du défunt – une ode à la reconstruction du Liban –, et son cercueil a été porté par ses pairs. Il a ensuite été transporté dans son village natal, où il a été inhumé, au milieu d’une foule considérable de proches et de fans.

Les funérailles officielles et populaires de Zaki Nassif, le chantre du terroir, ont été célébrées avant-hier samedi à 11h à l’archevêché grec-catholique de la rue de Damas, avant qu’il ne soit transporté à Machghara, sa ville natale, où il a été enterré au milieu d’une foule considérable et particulièrement émue.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, le...