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Actualités - CHRONOLOGIE

Conseil des ministres - Karamé présidera aujourd’hui la première séance après le vote de confiance Le gouvernement mise sur des mesures populaires

Le gouvernement Omar Karamé va s’atteler dès aujourd’hui, lors de sa première réunion après le vote de confiance de la Chambre, à définir une série de priorités pour les sept mois à venir. D’ores et déjà, l’équipe ministérielle en place, souffrant d’une légitimité affaiblie par une confiance parlementaire faible, veut frapper fort dans des domaines aussi sensibles que l’électricité ou l’action des appareils de contrôle au sein de l’Administration, dans une tentative de gagner auprès de l’opinion ce qu’elle n’a pu obtenir place de l’Étoile. En tout état de cause, si M. Karamé bénéficie à l’heure actuelle d’une confiance, il s’agit surtout de celle du président de la République, Émile Lahoud, qui entend lui accorder ce qu’il a refusé durant des mois, voire des années, à son prédécesseur, Rafic Hariri. Ainsi, M. Lahoud ne participera pas à la séance du Conseil des ministres de ce soir, qui sera donc présidée par M. Karamé. Selon des sources informées, le chef de l’État pourrait agir de même lors des prochaines réunions du cabinet. Dans l’immédiat, cet état de grâce au sein de l’Exécutif va surtout avoir pour effet de provoquer une inflation de sujets à l’ordre du jour sur la table du Conseil des ministres. Pas plus tard qu’aujourd’hui, l’ordre du jour de la séance est déjà, semble-t-il, largement débordé, beaucoup de dossiers bloqués au cours des derniers mois soit par M. Lahoud, soit par M. Hariri, devant être examinés par les ministres. Rien que dans les télécommunications, territoire longtemps déclaré hostile par les haririens du fait qu’il est tenu par le lahoudien Jean-Louis Cardahi, une trentaine de projets paraissent en voie de débloquage, à en croire des sources bien introduites. Dans ce domaine, l’un des objectifs du gouvernement est de réduire les frais de la téléphonie mobile, un objectif jugé raisonnablement populaire. Mais c’est surtout l’électricité et la lutte contre la corruption qui vont occuper l’Exécutif dans l’immédiat. Comme l’a clairement signifié Omar Karamé samedi au Parlement, il va être question aujourd’hui de la réactivation du rôle des appareils de contrôle au sein de l’Administration, comme de la mise au point du processus qui doit mener à une solution « radicale » du problème de l’électricité. Le Premier ministre avait promis que cette solution serait trouvée dans un délai d’un mois.
Le gouvernement Omar Karamé va s’atteler dès aujourd’hui, lors de sa première réunion après le vote de confiance de la Chambre, à définir une série de priorités pour les sept mois à venir. D’ores et déjà, l’équipe ministérielle en place, souffrant d’une légitimité affaiblie par une confiance parlementaire faible, veut frapper fort dans des domaines aussi...