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La question des naturalisés suscite un débat à l’Assemblée
le 05 novembre 2004 à 00h00
L’intervention du député du Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi Nasr, a suscité hier de vives réactions au sein de l’Assemblée, plus particulièrement au sujet du dossier des naturalisés. Réagissant aux propos du député, qui avait souligné que la déclaration ministérielle avait omis de s’attaquer à la question du retrait de la nationalité libanaise des personnes qui l’ont obtenue frauduleusement, le chef de l’Assemblée, Nabih Berry, a répondu en indiquant qu’un jugement a déjà été émis par le Conseil d’État pour suspendre le processus. « C’est une décision de justice que nous respectons unaninement. Sur la base de cette dernière, un contrôle rigoureux de la régularité des demandes sera effectué, chose qui n’a pas encore eu lieu, d’où le gel du dossier », a précisé M. Berry en affirmant qu’il faudra relancer cette affaire au plus tôt.
Intervenant à son tour, le ministre de la Justice, Adnane Addoum, a souligné que « le décret des naturalisations reste en vigueur jusqu’à ce que la décision soit adoptée ». M. Berry a alors répliqué en disant que « cela était inapplicable ».
Ce à quoi Nayla Moawad, députée du Liban-Nord, réagira en s’exclamant : « Il y a des bus entiers qui se dirigent vers les bureaux de vote. Comment pouvez-vous dire que cela est inapplicable ? »
Le député Béchara Merhej a précisé à son tour que le jugement du Conseil d’État « a été considéré comme une décision légale comportant toutefois quelques erreurs qu’il faudra rectifier ».
L’intervention du député du Kesrouan-Jbeil, Nehmetallah Abi Nasr, a suscité hier de vives réactions au sein de l’Assemblée, plus particulièrement au sujet du dossier des naturalisés. Réagissant aux propos du député, qui avait souligné que la déclaration ministérielle avait omis de s’attaquer à la question du retrait de la nationalité libanaise des personnes qui...
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