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Treize nouvelles figures, un revenant, et une première avec la nomination de deux femmes ministres (photos)

L’une des principales caractéristiques du nouveau gouvernement est la nomination technique de certains ministres, en ce sens qu’un médecin a été placé à la tête de la Santé, des économistes à la tête de l’Économie et des Finances (un revenant en la personne d’Élias Saba), et un agriculteur à la tête du ministère de l’Agriculture. Voici du reste la composition du cabinet qui regroupe 14 nouvelles figures, dont deux femmes, ce qui constitue une première dans la vie politique libanaise : Premier ministre : Omar Karamé ; vice-président du Conseil : Issam Farès ; Finances : Élias Saba ; Information : Élie Ferzli ; Intérieur : Sleimane Frangié ; Déplacés : Talal Arslane ; Éducation nationale et Enseignement supérieur : Ahmed Sami Minkara ; Défense : Abdel-Rahim Mrad ; Travaux publics et Transports : Yassine Jaber ; Affaires sociales : Ghazi Zeaïter ; Jeunesse et Sports : Sebouh Hovnanian ; Affaires étrangères : Mahmoud Hammoud ; Télécomunications : Jean-Louis Cardahi ; Agriculture : Élie Skaff ; Travail : Assem Kanso ; Tourisme : Farid el-Khazen ; Économie : Adnane Kassar ; Justice : Adnane Addoum ; Culture : Nagi Boustany ; Énergie et Eau : Maurice Sehnaoui ; Industrie : Leïla Solh ; Développement administratif : Ibrahim Daher ; Santé : Mohammed Jawad Khalifé ; Environnement : Wi’am Wahhab. Ministres d’État : Albert Mansour ; Karam Karam ; Mahmoud Abdel-Khalek ; Wafa’ Hamzé ; Alain Tabourian ; Youssef Salamé. Élias Saba : ministre des Finances Chrétien grec-orthodoxe, né en 1932, Élias Saba est diplômé en économie de l’Université américaine de Beyrouth, où il a enseigné, et docteur de l’Université d’Oxford, aux États-Unis. Il a été ministre des Finances au début des années 1970, sous le mandat du président Sleimane Frangié. Depuis, il s’est imposé comme un expert écouté. Il est partisan de la régulation des marchés. Maurice Nicolas Sehnaoui : ministre de l’Énergie Chrétien, grec-catholique, né en 1943, Maurice Sehnaoui est président de la Société générale de banque au Liban et de la Société générale Cyprus Limited. Il est également membre du conseil d’administration de l’Association des banques. Administrateur de sociétés du groupe Sehnaoui, il a été décoré chevalier de la Légion d’honneur de l’État français. Adnane Addoum : ministre de la Justice Sunnite, le juge Addoum est né à Beyrouth en 1941. Marié à Roula Joumaa, il est père de deux enfants, Nada et Mohammed. Après avoir obtenu son diplôme en droit de l’UL en 1965, il a poursuivi des études à l’Institut des études juridiques ; il a occupé plusieurs postes au sein du ministère de la Justice. Membre du tribunal de commerce de Beyrouth, il a été ensuite nommé juge unique pénal à Jdeidet el-Metn, puis avocat général près la cour d’appel au Liban-Sud, président du tribunal de mise en faillite en 1983, et enfin président de la cour pénale du Mont-Liban. En 1995, il a été nommé procureur général près la Cour de cassation. Dans le cadre de ses responsabilités, le juge Addoum a supervisé plusieurs enquêtes relatives à la dilapidation des fonds publics et à la corruption. Adnane Kassar : ministre de l’Économie Musulman sunnite, né en 1930, Adnane Kassar est diplômé en droit de l’Université Saint-Joseph des pères jésuites. Il est président et actionnaire de Fransabank, une des dix premières banques du pays, et président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth. Nagi Boustany : ministre de la Culture Maronite, né à Beiteddine en 1941, il est titulaire d’un diplôme en droit de l’USJ et exerce le métier d’avocat depuis 1966. Il est marié à Hind Boustany et père de quatre enfants, Mira, Lara, Nabih et Fouad. Il a commencé à la fin des années 70 à s’intéresser à la vie politique. Mohammed Khalifé : ministre de la Santé Né à Sarafand en 1961, époux de Suzy Younès et père de trois enfants, Jawad, Joanna et Léa, Mohammed Khalifé a achevé son cursus de chirurgie générale à l’AUB en 1990. Il s’est ensuite spécialisé jusqu’en 1998 au Royaume-Uni dans différents domaines chirurgicaux (angiologie, greffes d’organes, etc.). Il est actuellement professeur à la faculté de médecine de l’AUB et chef de service de chirurgie générale et de greffe du foie (c’est lui qui a réalisé la première du genre au Liban en 1998) à l’AUH. Alain Tabourian : ministre d’État Né en 1964 à Beyrouth, Alain Tabourian est le fils aîné d’André et de Nina Tabourian. Il est détenteur d’un mastère en gestion de l’Université de Harvard, d’un diplôme en sciences informatiques d’une université californienne et d’un diplôme en pédagogie de l’Université de Colford. Il est le vice-président de la société Libby’s au Liban et a été président et actionnaire de l’entreprise de télécommunications Globe en Californie. Wi’am Maher Najib Wahhab : ministre de l’Environnement Druze né en 1964 au Chouf, Wi’am Wahhab est journaliste de profession. Il a occupé le poste de rédacteur et d’analyste politique à l’agence Reuters, aux quotidiens al-Liwa’, al-Hakika, ad-Diyar, as-Safir et Nida’ el-Watan. De 1991 à 2000, il a assumé le rôle de conseiller politique auprès de Talal Arslane. En 1996, il s’est présenté aux élections du Chouf où il a obtenu 11 871 voix. Récemment, il a été chargé d’une mission de conciliation entre le chef du PSP Walid Joumblatt et le ministre Talal Arslane. Youssef Salamé : ministre d’État Né en 1954 à Faraya, Youssef Salamé est l’époux de Arzé Zeidane et le père de deux enfants, Élie (10 ans) et Térésa (8 ans). Détenteur d’une triple licence décernée par l’USJ (économie en 1978, pédagogie économique en 1979 et financement international en 1981), il a été enseignant à l’USJ de 1978 à 1993 et à l’Usek de 1981 à 1989. Il est également conseiller économique au sein du CDR depuis 1983. Leïla Riad Solh : ministre de l’Industrie Sunnite, fille de l’ancien chef de gouvernement Riad Solh, Leïla Solh est née à Beyrouth en 1946. Elle est l’épouse de feu le ministre Majed Sabri Hamadé. Mère de trois enfants, elle préside actuellement la Fondation humanitaire du prince al-Walid ben Talal. Elle avait auparavant occupé un poste de responsabilité au sein du Conseil national pour le développement du tourisme. Ibrahim Émile Hanna Daher : ministre du Développement administratif Maronite, né à Bécharré en 1948, il est ingénieur, diplômé de l’USJ en 1971 et de l’École Ponts et Chaussées en 1973. Il est également titulaire d’un diplôme en sciences politiques et d’un autre en droit. M. Daher est membre associé de plusieurs compagnies françaises, ainsi que PDG de la société ADIAL. Il est marié à Nayla Wakil et père de trois enfants, Émile, Tarek et Raya. Mahmoud Abdel-Khalek : ministre d’État Né en 1938 à Majdelbaana, il est l’époux de Labibé Abdel-Khalek et le père de trois enfants, Raëd, Zeina et Abir. Mahmoud Abdel-Khalek a occupé pendant plusieurs années des postes de responsabilité au sein du PSNS, dont la présidence et la vice-présidence. Il s’est présenté aux dernières élections législatives dans le caza de Baabda-Aley pour l’un des sièges druzes, sans réussir à se faire élire. Il occupe aujourd’hui la présidence du Conseil supérieur au sein du PSNS. Farid el-Khazen : ministre du Tourisme Maronite, député du Kesrouan – Jbeil, licencié en droit, marié. Wafa’ Rustom Hamzé : ministre d’État Chiite, Wafa’ Rustom Hamzé est née en 1963. Mariée au docteur Mounir Hamzé, elle est mère de deux filles. Diplômée de l’AUB en génie agricole et en agronomie et développement rural, elle est actuellement professeur à l’UL. Employée au ministère de l’Agriculture depuis 1992, elle a rempli plusieurs missions dans le cadre de projets de développement rural. Elle a en outre dirigé plusieurs programmes en collaboration avec la FAO (Food and agricultural organisation) et la Banque mondiale. L’année dernière, elle a été élue membre du comité des programmes de la FAO pour représenter le Proche-Orient.
L’une des principales caractéristiques du nouveau gouvernement est la nomination technique de certains ministres, en ce sens qu’un médecin a été placé à la tête de la Santé, des économistes à la tête de l’Économie et des Finances (un revenant en la personne d’Élias Saba), et un agriculteur à la tête du ministère de l’Agriculture. Voici du reste la composition...