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Actualités - CHRONOLOGIE

Transports - Les contrôleurs aériens réclament une augmentation de 50 % pour le travail de nuit Nouvelle menace de paralysie à l’AIB, dimanche

Après avoir perturbé le mouvement de l’aéroport, vendredi, les contrôleurs aériens sont revenus à la charge, samedi, en menaçant d’observer un nouveau débrayage, dimanche 31 octobre. Au nombre de 36, les contrôleurs aériens réclament « l’amélioration des conditions d’exercice de leur profession, aussi bien du point de vue financier que moral ». Leur demande essentielle se résume en une révision de la comptabilisation des heures de service nocturne, pour lesquelles ils réclament une augmentation de salaire de 50 %, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2001. Ils avaient négocié et obtenu du ministre des Transports, Négib Mikati, puis du Conseil des ministres cette augmentation, en avril dernier, à la suite d’une menace de grève. Toutefois, après avoir été transmise pour avis au Conseil d’État, cette demande est parvenue au Conseil de la Fonction publique, qui a émis un avis défavorable, « sans tenir compte, selon les intéressés, de la nature du travail des contrôleurs aériens, de leur spécialisation et des contraintes provenant de la nécessité d’en assurer coûte que coûte la continuité ». Se prévalant notamment des nécessités de remplacements durant les périodes de congé ou de maladie, et du nombre réduit des aiguilleurs, les contrôleurs s’estiment en droit de jouir d’un statut particulier. Ils réclament d’être payés suivant de nouveaux barèmes pour le travail de nuit, le travail de remplacement et les heures supplémentaires. Ils réclament aussi que les heures supplémentaires et les heures de travail nocturne soient comptabilisées avec le salaire de base pour le calcul des indemnités de fin de service. L’un des représentants des contrôleurs, Issam Mansour, a mis en garde samedi contre les offres alléchantes proposées aux contrôleurs aériens en dehors du Liban. Il a plaidé en faveur de la satisfaction de leurs revendications, au nom même de la disponibilité de tels techniciens au Liban. Les contrôleurs aériens se préparent à une assemblée générale, mardi ou mercredi, a dit M. Mansour, pour discuter de la date de leur grève et de sa durée. Le débrayage pourrait passer de six heures à 12 heures, a-t-il dit. Il y a lieu, quand même, de s’interroger sur l’opportunité d’un débrayage, alors qu’un nouveau gouvernement est en gestation et que les grévistes n’ont pratiquement pas d’interlocuteur en face d’eux. Certains milieux syndicaux conseillent aux contrôleurs du ciel de prendre exemple sur les propriétaires de boulangeries qui se sont accordé dix jours pour revenir à la charge, dans l’espoir que d’ici là le nouveau gouvernement sera sur pied. On rappele qu’en avril dernier, les contrôleurs aériens avaient décidé d’observer une grève de 5 jours, à l’appui de leurs revendications. Toutefois, ils y avaient renoncé après avoir obtenu du ministre des Transports et de la commission parlementaire des Transports l’engagement que leurs revendications seront sérieusement examinées et satisfaites dans la mesure des possibilités du Trésor.
Après avoir perturbé le mouvement de l’aéroport, vendredi, les contrôleurs aériens sont revenus à la charge, samedi, en menaçant d’observer un nouveau débrayage, dimanche 31 octobre.
Au nombre de 36, les contrôleurs aériens réclament « l’amélioration des conditions d’exercice de leur profession, aussi bien du point de vue financier que moral ».
Leur demande...