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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - Beyrouth plaide pour un Moyen-Orient débarrassé d’armes de destruction massive Le Liban a soumis à l’Onu son rapport sur les ADM

Le Liban a assuré qu’il ne détient pas d’armes de destruction massive sur son territoire et qu’il s’abstient de fournir une assistance quelconque à toute partie pouvant détenir, acheminer ou développer des ADM. Le gouvernement a apporté ces précisions dans un rapport qu’il a établi conformément aux dispositions de la résolution 1540 du Conseil de sécurité interdisant aux organismes non gouvernementaux d’entrer en possession de ce genre d’armement. Le rapport qui a été élaboré en coordination avec les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense, a été envoyé à la mission permanente du Liban à New York qui l’a remis, à la fin de la semaine dernière, à la commission créée par le Conseil de sécurité pour vérifier si des pays membres de l’Onu entreprennent des actions contraires aux dispositions de la 1540. Celle-ci, rappelle-t-on, avait été votée sur base du chapitre sept de la charte de cette organisation, ce qui la rend contraignante pour les pays membres qu’elle oblige à remettre avant le 26 courant un rapport sur la question. Rédigé en seize points, le rapport souligne la concordance de vues libanaise et onusienne au sujet de la prolifération d’armes chimiques, biologiques et nucléaires et de leur présence aux mains de terroristes, menaçant ainsi la paix et la sécurité internationales. Il se félicite de la fermeté internationale dans la lutte contre le développement d’ADM, estimant que cette fermeté représente le moyen le plus sûr pour régler ce problème. Il souligne son engagement à la politique internationale visant à faire du Moyen-Orient une zone débarrassée d’armes de destruction massive. Le Liban précise aussi que, conformément à cet engagement, il a signé une série de conventions internationales comme celles qui interdisent la prolifération d’armes nucléraires ou le développement et le stockage d’armes bactériologiques. Le rapport souligne aussi que même si la législation interne ne prévoit pas de textes pour ce genre de problèmes, l’adhésion du Liban aux conventions internationales reste amplement suffisante, parce qu’elle a force de loi. Le Liban se dit quand même disposé à développer sa législation et à élaborer de nouvelles lois pour surveiller les opérations d’exportation et de transit de ce genre d’armes, au cas où elles existeraient. Il relève que les mesures de sécurité et de contrôle appliquées aux frontières ne permettent en aucune façon l’entrée illicite d’ADM dans le territoire libanais. Le rapport se félicite de l’aide prévue dans le chapitre sept pour la mise en application de la résolution 1540. Le Liban précise aussi qu’il examine pour le moment une proposition de création d’une commission nationale mixte, formée de représentants des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice et supervisée par le palais Bustros, pour assurer le suivi de l’application de la 1540. Khalil FLEYHANE
Le Liban a assuré qu’il ne détient pas d’armes de destruction massive sur son territoire et qu’il s’abstient de fournir une assistance quelconque à toute partie pouvant détenir, acheminer ou développer des ADM. Le gouvernement a apporté ces précisions dans un rapport qu’il a établi conformément aux dispositions de la résolution 1540 du Conseil de sécurité...