Arayji nuance ses critiques contre le chef du PSP

Pour le chef du PSNS, Gebrane Arayji, « les allégations selon lesquelles la Syrie décide du destin du Liban ne sont pas exactes et doivent être débattues, surtout sous les angles historique et stratégique ». Et affirmant que les relations libano-syriennes sont des « relations d’avenir, liées au futur de la région et aux conflits qui y font rage », Gébrane Arayji a assuré que le Liban « n’est pas suiviste » par rapport à la Syrie. Il a en outre estimé que la visite du Premier ministre désigné, Omar Karamé, à Bkerké est « une erreur » parce que Mgr Sfeir « est une référence spirituelle maronite pour les Libanais et non pas un guide spirituel politique pour une partie donnée ». Pour lui, le patriarcat maronite s’est trompé en confiant la présidence d’un rassemblement politique, Kornet Chehwane, à Mgr Youssef Béchara. Enfin, il a estimé que les positions de Walid Joumblatt ne constituent pas « une trahison » à l’égard de la Syrie. « Il croit dans les constantes qui caractérisent les relations bilatérales, mais ses divergences s’expriment sur la manière, la forme », a-t-il dit, craignant que les « efforts » du chef du PSP ne le sortent de la ligne politique « nationale ».