Nous ne courrons plus vers l’abîme,
Nous courrons dans l’abîme.
Passants, passants à la peau brune,
Qui venez nous servir et vous servir,
Passants matinaux qui vivez de notre opulence,
Et qui marchez dans le frais matin sur l’asphalte
de nos villes et villages,
Seuls vous possédez le parfum de cette heure.
Ne rêvez plus d’un pays où coulent le miel et le lait,
où la terre devient or et le mensonge vérité,
où l’homme se remplit l’estomac en riant et chantant,
Prenez celui-ci, ce pays est à vous,
Prenez-le, passants à la peau brune,
Peut-être en aurez-vous plus pitié que nous.
Pour nous, demandons quelque part un droit d’asile,
Contre le vent mordant de nos hivers,
Lâchés les uns contre les autres comme des chiens furieux,
Errant de nation en nation, fuyant nos prisons.
Fady NOUN
Nous ne courrons plus vers l’abîme,
Nous courrons dans l’abîme.
Passants, passants à la peau brune,
Qui venez nous servir et vous servir,
Passants matinaux qui vivez de notre opulence,
Et qui marchez dans le frais matin sur l’asphalte
de nos villes et villages,
Seuls vous possédez le parfum de cette heure.
Ne rêvez plus d’un pays où coulent le miel et le...
Nous courrons dans l’abîme.
Passants, passants à la peau brune,
Qui venez nous servir et vous servir,
Passants matinaux qui vivez de notre opulence,
Et qui marchez dans le frais matin sur l’asphalte
de nos villes et villages,
Seuls vous possédez le parfum de cette heure.
Ne rêvez plus d’un pays où coulent le miel et le...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban