INSOLITE

dompteur fugue en compagnie de ses tigres sibériens Deux tigres sibériens (en cage), Lola et Junior, appartenant au dompteur en faillite Joseph Korritnig et qui devaient être transférés incessamment dans un zoo espagnol sont portés « disparus » ainsi que leur maître, a-t-on appris auprès de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCF). La caravane de véhicules s’était installée il y a un peu plus d’un mois sur le parking d’un hypermarché au nord de Perpignan. Le dompteur, âgé de 25 ans, issu d’une dynastie du cirque, semblait alors avoir jeté l’éponge. Acculé à la débâcle financière par le moindre intérêt des spectateurs pour les spectacles de fauves, soumis à la concurrence de la télévision et limité dans ses activités par la prudence des maires sur les mesures de sécurité, il ne pouvait plus nourrir ni sa famille ni ses trois tigres. Il a alors confié ses animaux à l’ONCF qui lui a fourni des centaines de kilos de viande dont ont besoin ces animaux. Le plus vieux d’entre eux, âgé de 21 ans, est mort depuis, probablement victime d’une indigestion après un trop long jeûne. Tout a été préparé pour l’adoption des deux spécimens restants par un zoo de Rosas, en Catalogne, au sud des Pyrénées. Des camions ont été commandés car les véhicules de Joseph Korritnig sont interdits de circulation, faute d’assurance. Mais mardi matin, les responsables de l’opération ont découvert avec stupéfaction que dompteur et fauves étaient partis pendant la nuit « peut-être en direction de l’Espagne ». En toute illégalité. Les autorités ont lancé des recherches des deux côtés de la frontière. Deux frères réunis par hasard 53 ans après leur séparation Deux frères, qui s’étaient perdus de vue il y a 53 ans, se sont retrouvés par hasard à l’aéroport de Lisbonne alors qu’ils venaient de regagner leur pays natal. « Je l’ai regardé et j’ai tout de suite vu le visage de mon père. Je l’ai embrassé en lui disant “tu es mon frère” », a raconté Mario Silva, 70 ans, au quotidien Correio da Manha. « J’ai commencé à pleurer. C’était un énorme choc pour moi », a-t-il poursuivi. Mario avait vu pour la dernière fois son frère aîné, Francisco, en 1951, lorsque ce dernier avait quitté leur ville natale de Tunes (Algarve, sud du pays) pour l’Argentine. Mario devait pour sa part s’installer en Australie 21 ans plus tard. Les deux frères étaient revenus au Portugal dans le cadre d’un programme gouvernemental organisant des visites dans leur pays natal pour les immigrants, et se sont rencontrés alors qu’ils montaient à bord d’un autobus devant les conduire en ville. « Je suis resté sans un mot. Je voulais dire quelque chose mais je ne pouvais pas prononcer une seule parole », a raconté Francisco, 81 ans. Mario et Francisco ont décidé de se rendre ensemble dans leur ville natale où ils espèrent retrouver un troisième frère, demeuré au Portugal. Des troupes d’élite au Bangladesh pour faire baisser le prix des oignons Des troupes d’élite de la police anticriminelle ont mené un raid dans un marché de Chittagong, dans le sud-est du Bangladesh, pour faire baisser le prix de vente des oignons, a rapporté l’agence officielle BSS. Des vendeurs furieux, qui ont ensuite observé un jour de grève, ont raconté que la police les avait forcés à vendre leurs oignons 15 taka (25 cents) le kilo, soit 7 taka de moins par kilo que leur prix d’achat. Le raid a été mené alors que les prix des denrées de base s’emballent. Le bataillon, composé de membres de la police, de forces armées et paramilitaires, a été formé par le gouvernement dans le but de réduire la criminalité.