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Polémique Les aiguilleurs du ciel en grève durant plusieurs heures vendredi

Mécontents du retard du gouvernement à régler ce qu’ils considèrent comme « les anomalies » de leur situation administrative, les aiguilleurs du ciel de l’Aéroport international de Beyrouth (AIB) ont décidé de faire la grève vendredi, de 10h à 17h. Ils menacent même d’une escalade à partir du 31 octobre au cas où les décrets réglant leurs problèmes ne seraient pas adoptés. Les aiguilleurs du ciel précisent quand même qu’ils continueront, durant les heures de grève, à offrir leurs services en cas d’urgence, ou pour les vols présidentiels, les avions qui survolent le Liban et les vols à caractère humanitaire ou hospitalier. Dans son communiqué, le comité des aiguilleurs du ciel de l’AIB souligne que c’est un long enchaînement d’événements qui l’a poussé à envisager des mesures radicales. Ainsi, il rappelle que, « en date du 22 décembre 2003, les aiguilleurs ont demandé que leurs conditions de travail soient améliorées ». Les négociations ont abouti à un accord, le 7 avril 2004, avec le ministre des Transports et le président de la commission parlementaire des Transports et des Travaux publics. « Le texte comportait six points et devait permettre aux aiguilleurs libanais de jouir de conditions similaires à celles de leurs homologues dans les pays voisins, souligne le communiqué. Tous les points ont été par la suite ignorés, à part un seul, celui portant sur des primes supplémentaires de l’ordre de 50 %, et qui a fait l’objet d’un texte adopté le 17 juin en Conseil des ministres, et transféré le 23 au ministère des Transports, qui a la responsabilité d’adopter le décret d’application nécessaire et de prendre l’avis du Conseil d’État. » Ce qui met aujourd’hui les aiguilleurs en colère c’est que, quatre mois après l’adoption en Conseil des ministres, le Conseil d’État a décidé de renvoyer le texte au Conseil de la Fonction publique, organisme qu’ils considèrent comme étant responsable du gel des lois qui les concernent dans le passé. Or, précise le communiqué, les aiguilleurs sont déjà en sous-nombre (36 au total), ce qui rend difficile le remplacement de ces postes délicats en cas d’arrêts maladies ou de vacances.

Mécontents du retard du gouvernement à régler ce qu’ils considèrent comme « les anomalies » de leur situation administrative, les aiguilleurs du ciel de l’Aéroport international de Beyrouth (AIB) ont décidé de faire la grève vendredi, de 10h à 17h. Ils menacent même d’une escalade à partir du 31 octobre au cas où les décrets réglant leurs problèmes ne seraient...