Boueiz : « Je ne participerai pas aux consultations parlementaires »

M. Farès Boueiz, député du Kesrouan, a réitéré hier ses positions concernant la prorogation du mandat du président Lahoud et la formation du nouveau gouvernement, déclarant qu’il ne participera pas aux consultations parlementaires obligatoires. Répondant aux questions d’al-Markazia, M. Boueiz a estimé que « la prorogation fait partie d’un projet global, un projet qui requiert, non pas un gouvernement d’entente nationale, mais un gouvernement à couleur unique, et un pouvoir quasi policier ». Il a ajouté que le prochain cabinet « sera répressif et préparera une loi électorale bien pire que la précédente ». « La situation va de mal en pire, aux dépens de la véritable représentation, de la démocratie, des libertés et d’une loi électorale juste », a-t-il indiqué, avant d’affirmer que la désignation d’un chef du gouvernement ne dépend pas des consultations parlementaires. À propos de la légitimité du président de la République, M. Boueiz a déclaré : « Il ne suffit pas que nous croyions nous-mêmes dans cette légitimité, il faut que le monde nous la reconnaisse. »