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Actualités - CHRONOLOGIE

Hoss : Gemayel est libre de s’exprimer tel qu’il l’entend

L’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, s’est employé le week-end écoulé à prendre la défense de l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel, fortement critiqué par les milieux loyalistes prosyriens après sa réponse au dernier discours sur le Liban du président syrien Bachar el-Assad. « Le président Gemayel est libre de s’exprimer tel qu’il l’entend. À quoi rimeraient démocratie et libertés si nous refusons les divergences d’idées et d’opinions ? » s’est-il demandé, après avoir regretté la nature et l’ampleur des réactions après chaque prise de position – un député, Jamal Ismaïl, ayant même réclamé « l’emprisonnement » d’Amine Gemayel. « Il y a ceux qui font pression sur les deux camps afin qu’ils suralimentent les polémiques médiatiques qui ne servent à strictement rien, sauf à détériorer encore davantage la situation et l’état de la patrie », a dit Sélim Hoss. L’ancien locataire du Sérail, qui s’exprimait au micro de La Voix du Liban, s’est également arrêté sur l’immobilisme politique, appelant à la formation d’un gouvernement de confrontation, certes (contre les défis et les sujets brûlants de l’heure, qu’ils soient économiques, financiers ou sociaux), mais pas « de confrontation interne, où chacun s’opposerait à l’autre ». Relevant néanmoins que les horizons d’un nouveau gouvernement seraient relativement « bouchés » en raison de la durée de vie de ce cabinet, amené à disparaître au lendemain des législatives du printemps 2005. Sélim Hoss a estimé que cette équipe pourra seulement mettre sur pied une nouvelle loi électorale, affirmant en revanche qu’elle ne pourra en aucun cas voter le budget de l’an prochain avant ces législatives et qu’il faudra ainsi utiliser le douzième provisoire. Enfin, au sujet de la 1559, il a indiqué que cette résolution onusienne représente « une ingérence flagrante » dans les affaires intérieures libanaises, soulignant que n’importe quelle nouvelle position qu’adoptera le Conseil de sécurité « ne fera qu’ajourner le problème pour trois mois supplémentaires ».
L’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, s’est employé le week-end écoulé à prendre la défense de l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel, fortement critiqué par les milieux loyalistes prosyriens après sa réponse au dernier discours sur le Liban du président syrien Bachar el-Assad. « Le président Gemayel est libre de s’exprimer tel qu’il l’entend. À quoi...