« Pas question de participer à un cabinet sous la pression et la terreur », indique Terro

Le député Alaeddine Terro, membre du bloc parlementaire de M. Walid Joumblatt, la Rencontre démocratique, a réexprimé hier le refus du Parti socialiste progressiste (PSP) de « participer à un gouvernement quelconque sous la pression ou la terreur ». M. Terro s’est étonné du « réveil surprenant de certains concernant la nécessité de préserver la Constitution, les usages et les principes constitutionnels dans le cadre de la formation du gouvernement, tandis qu’ils refusent le boycottage par 29 députés des consultations parlementaires parce qu’ils n’ont pas respecté ces principes ». « Ils sont désormais attachés aux principes et aux usages alors qu’aucun d’eux n’a protesté contre l’amendement constitutionnel réalisé par des moyens illégaux. Ce souci avait disparu lors des violations multiples de la Constitution », a ajouté le député. Concernant la participation de la Rencontre démocratique aux consultations parlementaires, M. Terro a indiqué que le bloc parlementaire ne s’était pas encore réuni pour prendre sa décision, mais que la tendance est au boycott. « Nous allons jouer notre rôle de députés face à la politique du régime, parce qu’il n’y a plus de gouvernement. Il y a un régime qui gouverne et un gouvernement qui suit », a-t-il souligné. Au sujet d’une éventuelle ingérence syrienne dans la formation du nouveau cabinet, il a indiqué : « Ont-ils jamais cessé de s’ingérer pour ne pas le faire cette fois aussi ? » Concernant enfin les propos du député Nasser Kandil, qui a accusé l’opposition d’être à l’origine de la tentative d’assassinat de Marwan Hamadé, le député Terro a indiqué : « Il ne manque plus que le fait d’accuser Marwan Hamadé d’avoir lui-même tenté de piéger sa propre voiture. »