L’ancien ministre est sorti hier de l’hôpital américain de Beyrouth Hamadé entame une brève période de convalescence avant de reprendre ses activités

L’ancien ministre Marwan Hamadé, qui a échappé par miracle, le 1er octobre dernier, à une tentative d’assassinat, est sorti hier de l’hôpital américain de Beyrouth. À cette occasion, M. Hamadé s’est engagé à poursuivre son combat pour la liberté et la démocratie. Le député du Chouf a adressé un message à tous ceux qui sont accourus à son chevet, n’oubliant et n’omettant personne. « C’est la Providence qui m’a sauvé, avec mon compagnon, Oussama Abdelsamed », a-t-il dit, indiquant que « Dieu a rappelé le martyr Ghazi Bou Karroum ». « C’est bien aussi la volonté de Dieu qui me permet aujourd’hui de quitter l’hôpital pour une brève période de convalescence à l’issue de laquelle je pourrai reprendre mes activités politiques, parlementaires et journalistiques », a-t-il noté. Tenant à remercier toutes les personnes qui s’étaient préoccupées de son état, il a relevé : « Je remercie de tout mon cœur et avec toute mon amitié les citoyens, parents, amis, et camarades de combat politique et de lutte pour la liberté et la démocratie, à leur tête, je cite le leader national Walid Joumblatt ainsi que les camarades du PSP, et du Rassemblement démocratique. » « Je remercie particulièrement le citoyen Mahmoud Arnaout (ce dernier avait transporté M. Hamadé à l’hôpital après l’explosion), et l’hôpital américain de Beyrouth, avec ses équipes de chirurgiens, de médecins, de physiothérapeutes, et d’administrateurs à qui je dois ma guérison », a-t-il dit. Il a poursuivi remerciant « les rois, les anciens et actuels présidents, les chefs de Parlement et les Premiers ministres au Liban et dans le monde arabe, les deux secrétaires généraux de l’Onu et de la Ligue arabe, les ministres des Affaires étrangères des pays arabes et étrangers, les hommes de religion et les chefs de toutes les communautés religieuses au Liban ainsi que le chef et les représentants de la communauté druze, les anciens et actuels ministres et députés, les chefs de la Résistance, les présidents et les secrétaires généraux des partis, le commandant en chef de l’armée libanaise, le président et les membres du Conseil supérieur de la magistrature, les chefs des organismes de contrôle au sein de l’Administration, et les juges ». M. Hamadé a aussi adressé aussi « un salut engagé » aux présidents des Ordres de la presse et des journalistes et « aux collègues et confrères qui m’ont soutenu avec leur plume alors que j’étais sur mon lit d’hôpital ». Il a aussi remercié « tous les amis et citoyens que je connais ou non, surtout ceux que je ne connais pas, mais qui m’ont entouré de leur affection et de leur émotion, leur promettant de poursuivre le dialogue et la défense de la liberté et de la démocratie au Liban ». « Le dernier mot demeure à ceux dont le cœur est blessé, nos parents et amis à Mazraet el-Chouf, les Bou Karroum, surtout la mère, la veuve, les enfants et les frères de Ghazi, et je leur promets que l’on œuvrera ensemble pour faire la lumière sur les circonstances du crime et l’identité des criminels », a indiqué M. Hamadé. Par ailleurs, les familles du village de Mazraet el-Chouf ont publié un communiqué remerciant tous ceux qui se sont associés au malheur de la famille de Ghazi Bou Karroum. « Notre seule consolation réside dans le fait que le ministre Marwan Hamadé ait échappé à la mort », relève le texte soulignant que les familles de Mazraet el-Chouf appellent encore une fois le gouvernement à mettre la lumière sur les circonstances de l’attentat. Le communiqué rappelle également aux autorités concernées « les promesses qu’elles avaient faites pour percer le mystère de l’enveloppe contenant les restes du martyr Bou Karroum et qui était parvenue au frère de ce dernier lors de l’enterrement ».