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Bkerké - Samaha reçu par le patriarche Abi Nasr réclame un gouvernement d’union pour enrayer le processus d’internationalisation (photo)

Le député Nehmetallah Abi Nasr a réclamé hier un véritable gouvernement d’union nationale, seule démarche susceptible, selon lui, d’enrayer le processus d’internationalisation de la crise libanaise. Il a affirmé par ailleurs qu’il ne participerait pas au gouvernement en gestation. Prenant la parole à l’issue d’un entretien, à Bkerké, avec le patriarche maronite, le député a précisé que la priorité d’un gouvernement d’union nationale serait de réclamer « la programmation du retrait de l’armée syrienne » du Liban. Ce retrait, selon lui, devra être inconditionnel, « non subordonné à l’abolition du confessionnalisme, ni à la libération des fermes de Chebaa, ni au règlement de la crise du Moyen-Orient ». L’accord de Taëf, a encore rappelé M. Abi Nasr, a « légalisé la présence syrienne au Liban pour une période limitée , et pour des tâches bien définies », avec l’accord de la Syrie, des États-Unis, de la Ligue arabe, du Conseil de sécurité et du patriarcat maronite. Ces tâches, a-t-il ajouté, consistaient à superviser le processus de dissolution des milices et à aider l’armée à étendre son autorité sur l’ensemble du territoire libanais. « Et voilà que celui qui demande le déploiement de l’armée sur l’ensemble du territoire est accusé de trahison », a-t-il enchaîné. Au nombre des visiteurs du patriarche Sfeir, hier, figurait le ministre de l’Information, Michel Samaha, qui n’a pas fait de déclaration à sa sortie du siège patriarcal.
Le député Nehmetallah Abi Nasr a réclamé hier un véritable gouvernement d’union nationale, seule démarche susceptible, selon lui, d’enrayer le processus d’internationalisation de la crise libanaise. Il a affirmé par ailleurs qu’il ne participerait pas au gouvernement en gestation.
Prenant la parole à l’issue d’un entretien, à Bkerké, avec le patriarche maronite,...