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Actualités - CHRONOLOGIE

Déchaînement contre la 1559, campagne au vitriol contre l’opposition, Joumblatt en particulier Damas opte pour la confrontation

En lançant publiquement une double offensive contre les parrains de la résolution 1559 du Conseil de sécurité et contre l’opposition libanaise, représentée surtout par le chef du PSP, Walid Joumblatt, le président syrien, Bachar el-Assad, a donné le coup d’envoi d’une nouvelle politique syrienne, basée non plus sur la diplomatie mais sur la confrontation. Les premiers effets de cette politique n’ont pas d’ailleurs tardé à se faire sentir au Liban. Deux des principaux alliés de la Syrie à Beyrouth, le député Nasser Kandil et le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, ont pris hier le relais du président syrien. Même si ce dernier s’était contenté de critiquer certaines figures de l’opposition, les deux hommes ont sans ambages mis en garde les détracteurs de Damas au Liban contre toute atteinte à la politique syrienne au Liban. Le durcissement de ton syrien ainsi que la campagne des Libanais prosyriens contre l’opposition interviennent à la veille d’une reprise des discussions à l’Onu, autour des points conflictuels de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité sur le Liban et au moment où l’on évoque de plus en plus l’éventuelle adoption d’une nouvelle résolution contre la Syrie, en l’absence d’unanimité autour du texte de la déclaration. Reste à savoir quels seront les effets de ce durcissement sur les discussions de New York, surtout que les États-Unis semblent déterminés à obtenir l’application de la 1559. Washington a déjà fait comprendre aux Libanais qu’il pourrait aller jusqu’à réclamer le retrait de la Finul.
En lançant publiquement une double offensive contre les parrains de la résolution 1559 du Conseil de sécurité et contre l’opposition libanaise, représentée surtout par le chef du PSP, Walid Joumblatt, le président syrien, Bachar el-Assad, a donné le coup d’envoi d’une nouvelle politique syrienne, basée non plus sur la diplomatie mais sur la confrontation. Les premiers...