Le mutisme de Hariri après sa visite à Damas ouvre la voie à toutes les spéculations Beyrouth répond à Annan : Pas de retrait syrien avant la paix régionale (photo)

Damas, puis Beyrouth ont répondu hier au rapport Annan, à la veille de la réunion du Conseil de sécurité, qui doit discuter demain de l’application de la 1559. À l’instar de la Syrie, quelques heures plus tôt, Beyrouth a indiqué notamment, dans sa réponse destinée au secrétaire général, qu’il se trouve dans l’incapacité de mettre en place un calendrier de retrait des troupes syriennes tant qu’une paix régionale n’a pas été instaurée. De son côté, Damas a remis en cause l’objectivité du rapport Annan, notamment en ce qui concerne la position de l’opinion publique libanaise sur la présence syrienne. De son côté, le mutisme persistant de M. Rafic Hariri ouvre la voie à toutes les spéculations au sujet de la formation du nouveau cabinet. Lequel a quelque peu été relégué au second plan, en attendant la réunion du Conseil de sécurité.