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Actualités - CHRONOLOGIE

Marwan Hamadé et son chauffeur blessés dans un attentat à la voiture piégée, son garde du corps tué (photo) Le messageWashington relève la concomitance de l’incident avec le rapport de l’Onu

En visant de la plus ignoble, la plus lâche, la plus archaïque des manières l’un des symboles libanais de la coexistence, de la modération et de l’ouverture au monde, le député Marwan Hamadé, les commanditaires de l’attentat à la voiture piégée, quels qu’ils soient, savaient très bien ce qu’ils faisaient, et quel message ils délivraient. À savoir déstabiliser le Liban et exacerber le conflit politique qui le secoue. L’ancien ministre, blessé à la tête, aux bras et à la jambe, est un miraculé ; son chauffeur a eu la même chance, mais pas son garde du corps, mort sur le coup. Et à l’AUH où il a été emmené, il y avait la colère et la rage des partisans PSP – qui ont été jusqu’à huer le vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam –, ainsi que la consternation et la condamnation de dizaines de responsables politiques, opposants et loyalistes. « La priorité va à la paix civile, à laquelle certains tentent de porter atteinte », a martelé Walid Joumblatt devant la foule. Quant aux réactions, elles se sont multipliées, du Liban mais aussi des quatre coins de la planète. Ainsi, la France a vu dans l’attentat une « atteinte à la démocratie libanaise », et les États-Unis, outre la condamnation du département d’État, ont relevé, par la voix de leur ambassadeur à Beyrouth, la concomitance entre l’incident et la diffusion du rapport Annan sur la résolution 1559.
En visant de la plus ignoble, la plus lâche, la plus archaïque des manières l’un des symboles libanais de la coexistence, de la modération et de l’ouverture au monde, le député Marwan Hamadé, les commanditaires de l’attentat à la voiture piégée, quels qu’ils soient, savaient très bien ce qu’ils faisaient, et quel message ils délivraient. À savoir déstabiliser le...