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Parlement - Bouteflika : Le Liban n’a à recevoir de leçons de démocratie de personne Berry défend les thèses officielles devant l’Union parlementaire internationale

C’est avec sa flamme habituelle que le président de la Chambre, Nabih Berry, a expliqué hier, à l’ouverture de la 111e session de l’Union parlementaire internationale réunie à Genève (Suisse), les raisons pour lesquelles les autorités estiment que la résolution 1559 de l’Onu est, sous certains aspects, une ingérence dans les affaires internes du Liban. « Les seules forces étrangères au Liban sont les forces israéliennes qui continuent d’occuper les fermes de Chebaa, alors que les forces syriennes au Liban sont là à la demande des autorités du pays et conformément à l’accord de Taëf, approuvé par l’Onu », a déclaré M. Berry, dont le mot a été distribué aux délégations parlementaires à titre de document. Par ailleurs, M. Berry a rencontré un certain nombre de délégations, auxquelles il a expliqué plus longuement la position du régime. C’est ainsi qu’il a rencontré le président de l’Assemblée nationale algérienne, Ammar Sidani, en présence du secrétaire général de l’Union parlementaire arabe, Noureddine Bouchkouje, qui lui a manifesté l’appui de son pays pour la position ferme adoptée par le Liban. Le diplomate a transmis au chef de l’Assemblée nationale une lettre d’appui du président algérien, Abdelaziz Bouteflika. « Le Liban à la longue tradition démocratique n’a à recevoir de leçons de personne », affirme notamment le président algérien. M. Berry a par ailleurs rencontré le président de l’Union parlementaire africaine, Ibrahim Kiya, président de l’Assemblée nationale malienne, ainsi que le président du Parlement ouest-africain. Dans son intervention, M. Berry a plaidé pour la création d’un Moyen-Orient libre de toutes les armes de destruction massive et d’une claire distinction entre terrorisme et résistance légitime. Il s’est déclaré convaincu de l’existence d’une « stratégie » destinée à plonger l’Irak dans le chaos. Il a également défendu l’amendement constitutionnel, qui a permis au président Lahoud de proroger son mandat, en affirmant que la procédure d’amendement suivie était parfaitement constitutionnelle. Lundi soir, M. Berry avait présidé une réunion de l’Union parlementaire arabe au cours de laquelle les présents avaient condamné les tentatives d’internationalisation de l’échéance présidentielle et l’ingérence dans les affaires internes du Liban, ainsi que le Syria Accountability Act. La 111e session de l’Union parlementaire internationale s’achève aujourd’hui.

C’est avec sa flamme habituelle que le président de la Chambre, Nabih Berry, a expliqué hier, à l’ouverture de la 111e session de l’Union parlementaire internationale réunie à Genève (Suisse), les raisons pour lesquelles les autorités estiment que la résolution 1559 de l’Onu est, sous certains aspects, une ingérence dans les affaires internes du Liban. « Les seules...