C’est aujourd’hui, selon des sources bien informées, que le Premier ministre fera part à Damas de sa décision portant sur son éventuel retour au Sérail, après une démission prévue pour demain, vendredi, ou lundi prochain. Rafic Hariri ne manquera pas de présenter au président Bachar el-Assad, de visu ou au téléphone, ses conditions et ses desiderata, et d’en débattre, sachant que des sources proches du régime font état d’une volonté de privilégier un futur cabinet présidé par le maître de Koraytem, comportant 24 membres dont une majorité de technocrates, et qui ne défierait aucune partie libanaise. Mais en attendant, à la lumière, entre autres, des refus quasi irréversibles de l’opposition plurielle de participer à la future équipe, c’est dans une nudité totale – politique, diplomatique, sécuritaire, socio-économique, etc. – que se retrouve l’État. Notamment après le nouveau constat formulé par le dernier communiqué des évêques maronites, qui dénonce une nouvelle fois la délibanisation de la décision politique.
C’est aujourd’hui, selon des sources bien informées, que le Premier ministre fera part à Damas de sa décision portant sur son éventuel retour au Sérail, après une démission prévue pour demain, vendredi, ou lundi prochain. Rafic Hariri ne manquera pas de présenter au président Bachar el-Assad, de visu ou au téléphone, ses conditions et ses desiderata, et d’en...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban