Engagés dans une course contre la montre pour éviter que le rapport Annan sur le degré d’application de la 1559 ne soit trop sévère à leur encontre, le Liban et la Syrie ont intensifié leurs contacts diplomatiques, avant la publication du texte.
Selon des sources bien informées, c’est Damas qui aurait demandé au Premier ministre, Rafic Hariri, de se rendre en France pour tenter de convaincre les autorités françaises de tempérer leur position à l’égard de la 1559. M. Hariri, qui prendra demain l’avion pour Paris, sera reçu jeudi par le président Jacques Chirac. Entre-temps à New York, les chefs de la diplomatie libanaise, Jean Obeid, et syrienne, Farouk el-Chareh, s’entretenaient avec le conseiller politique de M. Annan, Lakhdar Ibrahimi.
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de Khalil FLEYHANE
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