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Actualités - CHRONOLOGIE

Habib Sadek prône une résistance civique contre « un pouvoir répressif et illégitime »

Le porte-parole du Forum démocratique, Habib Sadek, organisateur de l’événement, a prononcé le mot d’ouverture, axé sur « le rejet par une société civile décidée du style du pouvoir, lequel est sauvagement hostile aux libertés publiques et individuelles, et viole, impunément, les dispositions constitutionnelles ». Aussi a-t-il dénoncé « avec fermeté et détermination les violations systématiques et organisées des valeurs républicaines, constitutionnelles et démocratiques par le pouvoir ». Et pour cause, a-t-il poursuivi, « ce pouvoir s’obstine à vouloir jeter les fondements d’un État sécuritaire à mille lieues d’un État de droit, à l’instar des pouvoirs de tous les pays arabes », estimant que le 7 août 2001 avait « ouvert la voie aux exactions du régime ». Dans ce sens, « les actes répressifs et aveugles commis par l’appareil sécuritaire du pouvoir n’est qu’une traduction pratique de cette obstination à vouloir mettre en place un État sécuritaire et un pouvoir militaire », a noté Habib Sadek. Il a ensuite condamné la « décadence » qui a conduit le pouvoir à utiliser « les moyens claniques » pour traiter avec « ses ennemis politiques », comme si le but était de ramener « le Liban à la préhistoire », avant de qualifier la répression du Chouf, la semaine dernière, d’« actes de vengeance ». « Celui qui est visé n’est pas seulement Walid Joumblatt. Ce n’est pas uniquement le parti du martyr Kamal Joumblatt, ni la région du Chouf, mais l’ensemble des valeurs démocratiques et des droits civiques, l’ensemble des forces de l’opposition de toutes les régions », a-t-il souligné, estimant qu’en agissant ainsi, le pouvoir viole le principe de reconnaissance de l’autre. C’est pourquoi, il faut « résister », non seulement « en rejetant l’amendement anticonstitutionnel et la prorogation illégitime imposée au peuple libanais par une décision externe », mais aussi parce que « ce pouvoir viole le pacte libanais de convivialité », a-t-il dit, citant le préambule de Taëf.
Le porte-parole du Forum démocratique, Habib Sadek, organisateur de l’événement, a prononcé le mot d’ouverture, axé sur « le rejet par une société civile décidée du style du pouvoir, lequel est sauvagement hostile aux libertés publiques et individuelles, et viole, impunément, les dispositions constitutionnelles ». Aussi a-t-il dénoncé « avec fermeté et...