Berry : Il n’y a aucune « honte » à respecter les résolutions internationales

Le président de la Chambre, M. Nabih Berry, a reçu hier le président de l’Ordre des journalistes, Melhem Karam, accompagné des membres du nouveau conseil de l’Ordre. Abordant avec ses interlocuteurs le sujet du redéploiement syrien, le président de la Chambre a affirmé en substance « qu’il n’y a aucune honte à respecter les résolutions internationales », et que la décision de redéploiement « n’est pas un signe de faiblesse ». « Ce redéploiement n’est ni le premier ni le dernier », a encore expliqué le président de la Chambre. Les redéploiements qui se produisent de temps à autre « ont pour base légale l’accord de Taëf », mais leur minutage relève du commandement militaire. C’est ainsi que M. Berry a rappelé que « le minutage de tout retrait revêt une signification politique ». Et de rappeler qu’à la suite de l’échec d’une démarche qu’il avait effectuée à Bkerké, voici deux ans, la direction syrienne s’était réunie peu après avec la direction libanaise et avait décidé un redéploiement conforme à celui qu’il avait annoncé à partir du siège patriarcal. « Le timing est une question de circonstances politiques, a enchaîné M. Berry. Cette fois, il s’agit d’une réaffirmation de la part des directions libanaise et syrienne de leur volonté de respecter les résolutions internationales. Mais nous voulons aussi que ces puissances qui sont à l’origine de ces résolutions les respectent, et en particulier les résolutions 242 et 338, ainsi que la résolution 194 garantissant aux Palestiniens le droit du retour. Certes, il y a des gens pour croire que le redéploiement est un signe de soumission ou de faiblesse. Mais je le considère comme un signe de respect des résolutions internationales par le Liban et la Syrie, et je n’y vois aucune honte. Mais nous espérons que les résolutions internationales s’imposent à tous, y compris à Israël. »