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Actualités - CHRONOLOGIE

ENTRETIEN - Les avoirs ont enregistré une hausse de 25 milliards de dollars en six ans Lahoud : « La croissance du secteur bancaire, un signe de confiance dans l’économie »

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a souhaité que le budget de l’année prochaine soit un budget de développement à travers l’adoption d’une série de mesures qui prendraient en considération la conjoncture économique dans le pays. Lors de son entretien hier avec les membres de la Commission de contrôle bancaire, présidée par Walid Alameddine, le chef de l’État a affirmé que la croissance enregistrée par le secteur bancaire au cours des six dernières années est la résultante de la confiance que les Libanais et les étrangers ont dans son système économique, où les banques constituent l’un de ses fondements. Le président Lahoud a estimé que la consolidation de cette confiance a été générée par une équation qui s’articule autour de trois fondements : la sécurité, la stabilité du cadre législatif et le contrôle objectif et efficace. Il a insisté sur l’importance de cet achèvement dans le secteur bancaire, qui devrait être repris dans les autres secteurs productifs. Cela permettrait, a-t-il ajouté, de mettre l’économie nationale sur la bonne voie et l’État d’honorer ses engagements, tout en allégeant l’endettement public. « Les mesures d’ordre financier adoptées par le dernier Conseil des ministres en date ont donné au Liban une occasion supplémentaire de rétablir graduellement l’équilibre de ses finances publiques », a-t-il dit. De son côté, le président de la Commission de contrôle bancaire, Walid Alameddine, qui a félicité le président Lahoud à l’occasion de la prorogation de son mandat, a affirmé que la confiance qu’a inspirée le chef de l’État Émile Lahoud lors des six premières années de son mandat a permis un accroissement des avoirs du secteur bancaire de 25 milliards de dollars, soit la plus importante augmentation dans l’histoire du Liban au cours d’une période similaire. M. Alameddine a estimé que le maintien du président Lahoud à la première magistrature au cours des trois prochaines années devrait permettre de préserver cette base principale de confiance dans le secteur bancaire, mais qu’il faudrait conforter celle-ci par des mesures et des législations qui encourageraient le développement dans le secteur privé et la création de nouveaux emplois. Ce qui entraînerait une réduction de la dette publique par rapport au volume croissant de l’économie nationale, a-t-il dit. « Une grande partie des liquidités disponibles dans la région pourraient être attirées vers le Liban et investies dans les secteurs productifs, amenant le taux de croissance de l’économie à 10 % dans les prochaines années », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président de la République a reçu l’ancien ministre koweïtien de la Planification, Ali Zemih, qui a souligné l’importance du Liban comme lieu pour les investissements. Il a mis l’accent sur l’importance pour les pays arabes d’entamer une réforme économique. M. Zemih était accompagné du PDG du groupe al-Iktissad wal Aamal, Raouf Abou Zeki. Le chef de l’État a enfin conféré avec le président de l’Association des industriels, Fadi Abboud.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a souhaité que le budget de l’année prochaine soit un budget de développement à travers l’adoption d’une série de mesures qui prendraient en considération la conjoncture économique dans le pays.
Lors de son entretien hier avec les membres de la Commission de contrôle bancaire, présidée par Walid Alameddine,...