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Actualités - OPINION

Changes et Bourses L’euro avance puis décroche en attendant la Fed

L’euro a évolué dans une marge étroite face au dollar en cette fin de semaine sur les marchés des changes internationaux alors que les opérateurs semblaient vouloir attendre la réunion de la Fed mardi axée sur les taux d’intérêt pour se positionner. La monnaie unique, qui avait grimpé dans la matinée jusqu’à 1,2225 $ après l’annonce par Eurostat d’une hausse de 0,4 % de la production industrielle en juillet et de 2,4 % sur un an dans la zone euro, pendant que l’Office fédéral des statistiques faisait savoir que les prix à la production en Allemagne ont augmenté de 0,3 % le mois dernier et de 2,2 % sur un an, ne tardait pas à décrocher ensuite. À cela aurait contribué le maintien de l’indice de confiance des consommateurs dans l’économie aux États-Unis calculé par l’Université du Michigan à 95,8 points en septembre contre 95,9 points en août. La stabilité de ce chiffre, qui baisse toujours en période préélectorale, est venue donc rassurer les investisseurs sur la bonne santé de l’économie US à quelques jours de la réunion du 21 septembre du comité de politique monétaire de la Fed qui pourrait relever d’un quart de point en pourcentage son principal taux directeur à 1,75 % pour enrayer les risques inflationnistes liés à la hausse des prix du pétrole sans pour autant compromettre la reprise conjoncturelle aux États-Unis. Cela étant, les opérateurs ont ignoré les autres indicateurs US publiés cette semaine qui avaient souvent déçu les attentes du marché et se sont concentrés sur ceux pavant la voie à un prochain resserrement de la politique monétaire de la Fed. En effet, l’euro devait souffrir de cette perspective, surtout qu’il n’y a pas d’autres indicateurs d’ici à mardi qui puissent changer l’issue de la réunion de la Fed. Il s’est finalement négocié à New York sur un ton vulnérable à 1,2180 $ contre 1,2190 $ la veille, en légère baisse de 0,08 %. Les Bourses soutenues La Bourse US est parvenue à se maintenir dans le positif à la fin de la semaine, soutenue par la stabilité de l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan et par le fait que le cyclone Ivan soit passé malgré les dégâts qu’il a causés. En outre, le relèvement par Ford de ses prévisions de bénéfices entre 1,90 et 2 $ par action au 3e trimestre a représenté une très bonne surprise pour le marché. Cela d’autant que l’expiration simultanée d’options sur actions et indices (la journée des trois sorcières) a influencé des échanges boursiers et accentué la tendance haussière par endroits. Les Bourses européennes ont également achevé la semaine en hausse, soutenues par les pétrolières, les minières et les valeurs de la distribution. De plus, les valeurs des équipementiers sportifs ont fait l’objet de beaucoup d’attentions sur fond de rumeurs de marché sur une possible reprise de l’allemand Puma par son concurrent US Nike. Il en est de même du secteur bancaire en butte toujours à des spéculations sur des projets de fusions-acquisitions. À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere ont terminé en baisse à 7,38 $ contre 7,47 $ et à 7,50 $ contre 7,52 $ respectivement. Élie KAHWAGI


L’euro a évolué dans une marge étroite face au dollar en cette fin de semaine sur les marchés des changes internationaux alors que les opérateurs semblaient vouloir attendre la réunion de la Fed mardi axée sur les taux d’intérêt pour se positionner. La monnaie unique, qui avait grimpé dans la matinée jusqu’à 1,2225 $ après l’annonce par Eurostat d’une hausse...