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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - Le Premier ministre s’est entretenu tour à tour avec Barroso, Patten, Solana et Verhofstadt Hariri : Pas de commentaire sur la 1559 avant la fin des consultations avec les amis du Liban (photo)

Le Premier ministre, Rafic Hariri, a été reçu hier à Bruxelles par le commissaire européen aux Relations extérieures, Chris Patten, pour un entretien axé essentiellement sur les perspectives des relations entre l’UE et Beyrouth, comme l’a annoncé l’Exécutif communautaire. «Nous voulons renforcer nos relations avec le Liban », a expliqué la porte-parole de Chris Patten, Emma Udwin, en précisant que la récente résolution des Nations unies sur le Liban n’avait pas constitué l’élément essentiel de la discussion. Elle a toutefois souligné que le message européen était que le texte devait être « suivi et respecté », ajoutant que « ceux qui s’inquiètent de l’évolution du Liban sont plutôt les amis les plus proches du Liban ». À l’issue de l’entretien, qui a duré une heure, et qui a également porté sur le conflit israélo-palestinien et la question des réfugiés palestiniens au Liban, Rafic Hariri, interrogé sur le point de savoir si la 1559 figurait à l’ordre du jour, a indiqué que « le sujet a été mentionné, mais il nécessite un examen plus minutieux et de plus amples discussions avec nos amis de par le monde ». Le Premier ministre a été ensuite reçu par le président désigné de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso. « Nous avons d’abord fait la connaissance du président de la Commission qui entrera bientôt en fonctions. Nous avons discuté des relations entre l’UE et le Liban, et le ferme désir de M. Barroso de développer les relations bilatérales à tous les niveaux. Mais nous lui avons expliqué que ces relations sont directes et qu’aucune réserve n’empêche leur renforcement dans tous les sens », a-t-il dit au terme de la réunion. Interrogé sur le point de savoir si une action libanaise auprès des amis du Liban a été lancée, maintenant que l’UE a exprimé son soutien à la résolution 1559 de l’Onu, il a indiqué que le président de la Commission a abordé le sujet. « Ils ont pris la décision de soutenir la résolution. De notre côté, nous avons expliqué notre position actuelle. Toutefois, l’action sérieuse sera lancée après la diffusion du rapport du secrétaire général de l’Onu », a-t-il ajouté. Prié de commenter cette résolution et les menaces lancées par les responsables isaréliens afin de forcer la Syrie à chasser les activistes du Hamas, il a rappelé que le Liban « conteste les menaces des Israéliens contre la Syrie » et qu’il « ne les accepte nullement ». Israël « doit respecter les résolutions de l’Onu et se retirer des territoires palestiniens, syriens et libanais occupés. Avant de menacer ses voisins, Israël devrait faire beaucoup de choses, à commencer par se retirer de ces territoires. Et au sujet de la résolution, nous sommes encore en phase de discussions avec les parties concernées. Je préfère ne faire aucun commentaire avant d’avoir achevé mes consultations avec les amis du Liban », a-t-il souligné. Concernant les récentes déclarations du Premier ministre israélien sur le retrait de Gaza et l’avenir de la « feuille de route », Rafic Hariri a estimé qu’Ariel Sharon « a montré très clairement qu’il n’était pas un homme de paix. Il parle de se retirer de Gaza, alors qu’il contruit de nouvelles habitations dans les colonies, à la fois illégales et contraires aux résolutions 242 et 338. Si Israël voulait vraiment vivre en paix avec ses voisins, le chemin est clair. Il lui faut respecter les résolutions de l’Onu et la loi internationale, et se retirer des territoires syriens, libanais et palestiniens occupés. Les Arabes sont prêts à faire la paix avec Israël ; ils ne la repoussent pas, c’est une décision stratégique qu’ils ont prise, mais à condition que l’État hébreu respecte le droit des Arabes, en particulier des Palestiniens. Suivre la politique du gouvernement israélien actuel et poursuivre la construction des colonies – même en cas de retrait d’une partie des territoires occupés – ne résoudraient nullement le problème, mais ne feraient qu’en créer d’autres », a-t-il dit. Le troisième entretien bruxellois de Rafic Hariri a été celui qu’il a eu avec le haut représentant de l’UE pour la politique extérieure, Javier Solana, qui l’a retenu à déjeuner. Les deux hommes ont évoqué diverses questions régionales et internationales, ainsi que les relations Liban-UE. Et plus tôt dans la matinée, le Premier ministre s’était entretenu avec le président du Parlement belge, Herman de Croo, avec lequel il s’est arrêté sur la coopération parlementaire libano-belge. Dans l’après-midi, il a été reçu par son homologue belge, Guy Verhofstadt.
Le Premier ministre, Rafic Hariri, a été reçu hier à Bruxelles par le commissaire européen aux Relations extérieures, Chris Patten, pour un entretien axé essentiellement sur les perspectives des relations entre l’UE et Beyrouth, comme l’a annoncé l’Exécutif communautaire.
«Nous voulons renforcer nos relations avec le Liban », a expliqué la porte-parole de Chris...