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Actualités - CHRONOLOGIE

Boueiz redoute une série d’atteintes sous le prétexte des impératifs stratégiques

Le ministre démissionnaire Farès Boueiz a exprimé hier sa crainte que le Liban « traverse actuellement une étape durant laquelle promesses et slogans sont énoncés pour les besoins d’une tactique visant à apaiser les tensions ». Dans le cadre d’un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, M. Boueiz a également affirmé qu’il craignait que la rallonge du mandat présidentiel « ne marque le début d’une longue série de revendications (de la part du pouvoir) qui n’a pas encore commencé et qui serait réunie sous le titre de “stratégie” ». Il a toutefois estimé que la visite annoncée du président Lahoud à Bkerké constitue un signal clair censé représenter une volonté d’ouverture en faveur de la résolution de la crise en cours. « Le contenu de cette visite reste le plus important, et il est légitime de se demander si l’on peut réellement aller vers un gouvernement d’union nationale ou si les impératifs stratégiques nécessitent une confrontation. Une loi électorale équitable et fondée sur la petite circonscription et la proportionnelle, à même de garantir une représentation réelle, est-elle envisageable, ou bien les impératifs stratégiques annulent cela ? La réforme administrative et politique est-elle possible, ou bien les impératifs stratégiques mobiliseront-ils les énergies et les ressources ? La démocratie sera-t-elle de mise, ou bien la répression fait-elle partie des impératifs de l’étape en faveur de la stratégie ? » s’est-il interrogé. M. Boueiz s’est par ailleurs entretenu avec l’ambassadeur de Grande-Bretagne, James Watt, avec qui il a évoqué les derniers événements sur la scène locale et la résolution 1559. « Le Liban ne peut ignorer cette résolution. Il faut qu’il traite en fonction de la 1559 pour assurer la pérennité des constantes libanaises, notamment en ce qui concerne sa perception de la légalité internationale comme meilleure protection de ses droits et de sa cause », a-t-il conclu.
Le ministre démissionnaire Farès Boueiz a exprimé hier sa crainte que le Liban « traverse actuellement une étape durant laquelle promesses et slogans sont énoncés pour les besoins d’une tactique visant à apaiser les tensions ».
Dans le cadre d’un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, M. Boueiz a également affirmé qu’il craignait que la rallonge du mandat...