Alors qu’à Beyrouth, la messe commémorant l’assassinat du président Béchir Gemayel donne à l’opposition, toutes tendances confondues, l’occasion d’appeler à « l’union sacrée » contre la présence syrienne, et que le ministre de l’Information annonce sans état d’âme que l’idée d’un redéploiement syrien est « un ballon d’essai », le Liban faisait...
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Appels à « l’union sacrée » contre la présence syrienne, à l’occasion de la messe annuelle à la mémoire de Béchir Gemayel La Ligue arabe, prudente, occulte la 1559 (photo)
le 15 septembre 2004 à 00h00
Alors qu’à Beyrouth, la messe commémorant l’assassinat du président Béchir Gemayel donne à l’opposition, toutes tendances confondues, l’occasion d’appeler à « l’union sacrée » contre la présence syrienne, et que le ministre de l’Information annonce sans état d’âme que l’idée d’un redéploiement syrien est « un ballon d’essai », le Liban faisait avaliser par une Ligue arabe prudente qui a fait l’impasse sur la 1559, son « droit souverain à effectuer ses choix politiques internes » ainsi que ses « relations historiques spéciales » avec la Syrie.
Mais il ne faut pas se faire d’illusion. La bataille politique et diplomatique, que toutes ces données reflètent, fait rage et revêt désormais une dimension internationale. Tôt ou tard, en effet, les finesses linguistiques et les droits hypothétiques devront être confrontés à la réalité. Des « gestes concrets » ont été réclamés de la Syrie au Liban et tous les regards se tournent désormais vers la rencontre que doivent avoir, prochainement, en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’Onu, à New York, Colin Powell et Farouk el-Chareh.
Alors qu’à Beyrouth, la messe commémorant l’assassinat du président Béchir Gemayel donne à l’opposition, toutes tendances confondues, l’occasion d’appeler à « l’union sacrée » contre la présence syrienne, et que le ministre de l’Information annonce sans état d’âme que l’idée d’un redéploiement syrien est « un ballon d’essai », le Liban faisait...
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