Convergence « très positive » pour le Liban entre l’Onu et l’UE, estime Renauld Annan : Les Constitutions ne doivent pas être amendées pour servir une seule personne Chareh annonce un resserrement des liens entre Beyrouth et Damas (photo)

Appelé à soumettre le 3 octobre un rapport au Conseil de sécurité sur le suivi de la résolution 1559, le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, a donné hier le ton, en soulignant que les gouvernements du monde devraient éviter de « modifier leurs Constitutions pour servir les intérêts d’une personne ». M. Annan, qui répondait à New York à une question sur les derniers développements au Liban, s’est saisi du cas libanais pour généraliser une règle souvent transgressée dans plusieurs pays du monde. L’amendement constitutionnel voté vendredi dernier à Beyrouth serait donc appelé à faire jurisprudence. À Beyrouth, où des informations circulaient hier sur une possible participation du chef de l’État, Émile Lahoud, à la prochaine Assemblée générale de l’Onu, dans la deuxième moitié de septembre, le représentant de la Commission européenne, Patrick Renauld, a souligné que la résolution 1559 allait « dans le sens » des conclusions de l’Europe au sujet de la présidentielle libanaise et que cela était « très positif » pour le Liban. À Damas, le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, annonçait pour sa part un prochain renforcement des relations libano-syriennes.