La prise d’otages prend fin dans un bain de sang, dix Arabes figureraient parmi les terroristes Carnage en Ossétie : l’enfance assassinée (phtoo)

Des enfants quasiment nus fuyant dans les rues, des nourrissons couverts de sang, un jeune garçon, la jambe arrachée. L’Ossétie a plongé dans l’horreur hier alors que prenait fin, dans un chaos complet, la prise d’otages de l’école de Beslan. 48 heures après le début de la crise, tout s’est accéléré hier. Alors que des sauveteurs s’approchaient de l’école pour évacuer les corps de personnes tuées mercredi, deux explosions se sont fait entendre, et un groupe d’otages a tenté de s’enfuir. Le commando a ouvert le feu sur les fuyards, les forces de sécurité russes, prises au dépourvu, ont réagi et la situation a rapidement échappé à tout contrôle. A commencé alors le terrible ballet de l’évacuation des blessés, véritables scènes d’horreur. En soirée, les autorités russes annonçaient la fin des opérations et ce lugubre bilan : plus de 200 tués, dont des enfants, et plus de 650 blessés. La quasi-totalité des membres du commando protchétchène aurait été tuée « quelques-uns arrêtés », et quatre seraient toujours en fuite selon les autorités, qui ont ajouté que dix Arabes figureraient parmi les vingt preneurs d’otages. Des informations, à prendre avec précaution, faisaient également état de liens avec el-Qaëda.