Le PCL et les nassériens : positions diamétralement opposées

Le Parti communiste libanais (PCL) a proclamé son hostilité, hier, à une prolongation du mandat présidentiel, estimant que cette décision « ne satisfait pas les aspirations au changement des Libanais », qui souhaitent notamment l’avènement d’un Liban débarrassé du confessionnalisme politique. C’est le secrétaire général du PCL, Khaled Hdadé, qui a annoncé la position de son parti. Il l’a fait au cours d’une conférence consacrée au programme des festivités et activités marquant le 80e anniversaire du parti et le 22e anniversaire du lancement des activités de la résistance nationale anti-israélienne. M. Hdadé a souligné que « l’échec du régime a provoqué un état de profonde démoralisation dans les rangs de la population » et a appelé de ses vœux une nouvelle loi électorale basée sur le système de la proportionnelle qui conduirait à un renouvellement de la classe politique, alors que, pour le moment, cette dernière ne fait que se reproduire. Sur un autre plan, les partis et organisations nassériens ont apporté leur appui à une prorogation du mandat du président Lahoud, au terme d’une réunion qui a regroupé, notamment, le ministre Abdel Rahim Mrad et le chef de l’Organisation populaire nassérienne, le député Oussama Saad.