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Actualités - CHRONOLOGIE

L’opposition dénonce un « coup d’État »

Le secrétariat général du Rassemblement de Kornet Chehwane a tenu hier une réunion en présence de Mgr Youssef Béchara, du député Antoine Ghanem, de l’ancien député Camille Ziadé, et de MM. Samir Frangié, Samir Abdel Malak, Gebran Tuéni, Jean Aziz et Toufic Hindi. Les participants ont décidé de garder leurs réunions ouvertes et d’établir les contacts nécessaires pour unifier les efforts afin de consacrer la position exprimée par les Libanais à travers l’ensemble de leurs représentants. De son côté, le député Salah Honein a indiqué hier qu’il reste opposé à l’amendement constitutionnel et qu’il ne votera pas en faveur de cet amendement à la Chambre. « Tout ce qui se produit est anticonstitutionnel, et nous ne devons pas en arriver à l’étape dramatique où le Liban aura été dépossédé de l’ensemble de son rôle politique, de toute politique, et où on n’aura même plus besoin d’œuvrer sur le plan politique. Déposséder un pays de sa liberté correspond à déposséder un être humain de son âme », dit-il. M. Honein a souhaité une démission de Rafic Hariri, qui correspondrait à une protestation, une confrontation avec le processus en cours, précisant que le patriarche Sfeir reste attaché à ses positions. Le député de Tripoli, Misbah el-Ahdab, s’est pour sa part demandé par quel mécanisme constitutionnel le Liban sera désormais gouverné. « Ce qu’on cherche réellement à faire, c’est modifier le régime libanais. Ce que le président propose, après sa déclaration selon laquelle il ne peut pas coordonner avec les personnalités en place, c’est un régime présidentiel qui lui permettra d’appliquer son discours d’investiture (...) Comment le Liban sera-t-il désormais gouverné sans qu’il n’y ait de pouvoir au Conseil des ministres réuni, comme le stipule Taëf ? Quels seront les rôles des trois présidents à l’avenir ? Seront-ils conformes aux textes constitutionnels où y aura-t-il de nouveaux usages, qui formeront une nouvelle Constitution ? (...) Par ailleurs, qui va payer le prix financier de la reconduction ? » s’est-il demandé. Quant au Parti national libéral, réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, il a dénoncé « l’anticonstitutionnalité » de la candidature du président Lahoud pour un second mandat, laquelle « porte atteinte à la fonction même du président ». « Le président aurait mieux fait de s’adresser au tuteur hégémonique lorsqu’il a indiqué qu’il était prêt à accepter un second mandat, puisqu’il sait très bien qui contrôle la quasi-totalité des parlementaires entre les mains desquels il a placé le sort de la reconduction de son mandat », a souligné le PNL. « Mais il ne l’a pas fait, parce que le cahier des charges qu’il s’applique à suivre à la lettre précise qu’il faut enrober la décision syrienne d’une couverture libanaise », a-t-il ajouté. Le PNL a enfin appelé à « la formation d’un large front pour mettre en échec la tentative de coup d’État contre la démocratie et sauver le pays ».
Le secrétariat général du Rassemblement de Kornet Chehwane a tenu hier une réunion en présence de Mgr Youssef Béchara, du député Antoine Ghanem, de l’ancien député Camille Ziadé, et de MM. Samir Frangié, Samir Abdel Malak, Gebran Tuéni, Jean Aziz et Toufic Hindi.
Les participants ont décidé de garder leurs réunions ouvertes et d’établir les contacts nécessaires...