Droit du consommateur Les organisateurs de la campagne de boycott du cellulaire précisent leurs revendications

La Confédération générale des travailleurs (CGTL) a publié hier un communiqué dans lequel elle a réitéré ses revendications en soulignant que « le secteur des télécommunications englobe multiples aspects, d’où la priorité qu’il faut lui donner ». Réunis hier au siège de la CGTL, les organisateurs de la campagne de boycott du cellulaire ont décidé de définir « une stratégie de travail » pour poursuivre leur mouvement de revendication visant à « remédier aux failles » et à protéger les droits du consommateur. Dans un communiqué, les participants ont réitéré leurs demandes relatives au secteur de la téléphonie mobile. Ces demandes sont : 1- L’abolition des 27,50 dollars d’abonnement mensuel. 2- La baisse du tarif de la minute de communication. 3- La comptabilisation des communications à la seconde et non plus à la minute. 4- La baisse des tarifs durant la nuit (de 20 heures à 8 heures) et en fin de semaine. 5- La restitution des 500 dollars payés au départ pour l’abonnement à la ligne avec leurs intérêts. 6- La baisse du coût de la minute de la carte prépayée. 7- La baisse des communications internationales effectuées à partir du Liban et à l’étranger de moitié, ainsi que l’abolition de la garantie financière. 8- La prolongation de la validité des cartes prépayées jusqu’à concurrence d’un an. Les organisateurs ont en outre formulé leurs revendications relatives à d’autres secteurs, celui des télécommunications et de l’informatique. Estimant que « l’Internet est devenu l’un des fondements de l’économie moderne qui contribue à faciliter au consommateur la vie quotidienne », ils ont notamment demandé aux responsables de revoir les conditions d’abonnement, les prix pratiqués dans ce domaine, et d’offrir de nouvelles facilités, telles les lignes DSL.