Rechercher
Rechercher

Actualités

Pierre Gemayel contre un « plébiscite présidentiel comme dans les pays arabes voisins »

Le député Pierre Gemayel a estimé hier que « ce qui est demandé est l’élection d’un nouveau président de la République, et non pas un plébiscite présidentiel comme dans les pays arabes voisins ». « Nous sommes étonnés par la répétition des propos et des prétextes visant à l’amendement constitutionnel. Nous voulons dire à ceux qui lient l’amendement de l’article 49 à des considérations régionales et internationales, aux développements du conflit israélo-arabe et au rejet de l’implantation : si tout cela constitue un danger pour le pays venant de l’extérieur, nous est-il demandé de donner encore plus de prétextes à l’extérieur, en violant notre propre Constitution et nos propres lois, et en nous anéantissant », s’est interrogé M. Gemayel. « S’il existe réellement un complot visant à imposer l’implantation palestinienne au Liban, comment expliquent-ils le crime qu’ils ont commis à travers le décret sur les naturalisés, qui a donné la nationalité libanaise à des milliers de personnes, qui n’y avaient aucun droit ? S’il y a effectivement un complot international fomenté contre le Liban et la région, nous est-il demandé d’accepter la destruction de notre immunité interne, laquelle constitue notre fer de lance face à tous les dangers », s’est-il demandé. « L’immunité interne n’est renforcée que par la consolidation du climat de confiance dans le pays et ses institutions et par l’unité interlibanaise. Nous n’avons pas intérêt à dire que les consultations pour la formation du gouvernement ont lieu au Liban et que celles visant à la désignation du président ont lieu à Damas : cela équivaut à annihiler définitivement le rôle du Liban », a poursuivi Pierre Gemayel. « Les Libanais qui sont attachés à la liberté, à la convivialité et aux institutions ne resteront pas les bras croisés devant ces tentatives d’amender la Constitution et de modifier la face du Liban », a-t-il ajouté.
Le député Pierre Gemayel a estimé hier que « ce qui est demandé est l’élection d’un nouveau président de la République, et non pas un plébiscite présidentiel comme dans les pays arabes voisins ». « Nous sommes étonnés par la répétition des propos et des prétextes visant à l’amendement constitutionnel. Nous voulons dire à ceux qui lient l’amendement de...